Le Cyber Harcèlement

« Pourquoi, dans certains cas, le cyber-harcèlement mène-t-il au suicide ? »

« Tu ne te rends pas compte, au départ, que tu es en train de te faire harceler. Les insultes, ça détruit la confiance en soi, parce que ça ne s’arrête jamais. C’est du lever au coucher, et ça installe une pression psychologique. J’étais certaine d’avoir fait quelque chose de mal, alors qu’aujourd’hui, avec du recul, je sais très bien que non. »

« Pour nous, c’est désormais évident. Ces gamins souhaitaient éliminer ma fille. Ce n’est pas parce qu’ils sont mineurs que l’on doit les excuser. Nous attendons qu’ils soient punis, sévèrement, et que notre affaire fasse jurisprudence. »

« C’était la seule solution pour moi, je pensais ‘je ne peux plus rien faire’, je voulais en finir. »

Madison était une étudiante belge de 13 ans. C’était une jeune fille intelligente, enthousiaste et d’apparence heureuse. Pourtant, elle a décidé de mettre fin à ses jours en février 2016. Son histoire relate malheureusement une situation que subissent de nombreux autres adolescents, terrés dans le silence.

Dans de nombreux cas, tout commence par une simple inscription sur un réseau social. C’est très simple : en quelques clics, c’est fait. De nos jours, posséder une page de profil, c’est plutôt attrayant. C’est une manière simple d’entrer en contact avec des amis, ou de rejoindre un groupe de personnes partageant la même passion. On peut alors s’envoyer des messages facilement, des invitations ou même partager des photos et des vidéos. Mais il arrive que dans certains cas, cette interface virtuelle tant convoitée se transforme en véritable cauchemar pour l’adolescent. Une connaissance, que l’on ajoute naïvement à sa liste d’amis, peut rapidement devenir une personne mal intentionnée, voire menaçante. S’en suit alors une descente aux enfers insoutenable. La victime est choisie pour diverses raisons (personnalité ou apparence qui ne « reviennent » pas au(x) harceleur(s)) et devient la cible d’une seule personne ou d’un groupe entier. Des insultes, menaces, photos compromettantes, du chantage ou de fausses rumeurs peuvent être mises en circulation sur internet.

Le cyber-harcèlement a de lourdes conséquences sur le bien-être et la santé mentale de la victime : colère, frustration, baisse des notes à l’école, absences répétitives… Des signes qui ne trompent pas, mais qui ne sont pas toujours perçus par les parents, ou par le corps enseignant. Lorsque la pression s’avère trop forte, l’adolescent ne voit aucune issue, et son mal-être peut quelquefois déboucher sur un suicide.

Mais alors, peut-on faire confiance aux réseaux sociaux ? Représentent-ils réellement une menace dans notre société actuelle ? Etant moi-même une grande adepte des réseaux sociaux, j’ai voulu me pencher sur la question. En y réfléchissant longuement, j’y ai trouvé autant d’avantages que d’inconvénients. Pour ma part, je reste fort mitigée sur le sujet, mais je vais m’expliquer. Premièrement, il ne faut pas oublier que les réseaux sociaux sont une porte ouverte sur la vie intime de chaque personne. En allant consulter le profil de quelqu’un, nous pouvons rapidement trouver ses données personnelles : coordonnées, âge, situation ou photos. La création de faux profil (usurpation d’identité) reste alors l’un des plus gros dangers du réseautage social. Deuxièmement, le cyber-harcèlement et la cybercriminalité sont tous deux une exposition à du contenu inapproprié comme des messages haineux et de la violence et font partie des inconvénients du partage sur internet.

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