La femme musulmane

La réflexion sur laquelle se base ce mémoire de fin d’études tourne autour de la condition de la femme musulmane qui aujourd’hui doit faire face à certains défis juridiques qui lui nient ses droits fondamentaux. La question initiale sur le principe de liberté religieuse a pris en compte le port du voile qui depuis plusieurs années anime en Europe des débats très intenses.

En vertu de la Charte des Droits, qui protège l'exercice de la liberté religieuse, le voile devrait être permis s'il s'agit simplement d'un symbole religieux. Cependant, selon l’opinion publique un symbole même religieux risquerait de promulguer des valeurs contraires à celles de notre société, en fait, il est considéré comme l’emblème d’inégalité entre les femmes et les hommes et d'intégrisme islamique qui menace les valeurs démocratiques.

Le texte analysera donc l’origine et les significations du voile et la condition de la femme dans l’Islam ainsi les droits et les libertés qui lui sont garantis aujourd’hui.

Les motivations personnelles qui ont inspiré ce travail ont permis de faire un approfondissement sur la position que l’Europe adopte envers la communauté musulmane qui est en constante expansion, soulignant les défis et les limitations juridiques auxquelles la femme musulmane se confronte quotidiennement.

Tout au long de ce raisonnement, il a été démontré que bien en Occident qu’en Orient la femme rentre dans un discours réducteur, et pour démontrer donc cette argumentation, en premier lieu le texte explique comment les pays européens, notamment l’Italie la France et la Belgique, ont appliqué des limites qui ne permettent pas à la femme musulmane de s’exprimer librement.

En Italie, même si la Constitution n’interdit pas explicitement le porte du voile, se couvrir entièrement dans les lieux publics est interdit. Même si cette interdiction a été appliqué dans le seul intérêt de garantir l’identification de la personne, les femmes musulmanes italiennes n’arrivent pas encore à trouver leur place dans cette société qui craint encore la diversité et la mixité. À l’appui de ce raisonnement il y aura également la présentation de plusieurs cas de jeunes filles auxquelles les rêves ont été brisés tout simplement à cause de leur identité religieuse et leur appartenance culturelle.

En France, comme en Belgique, le système juridique est plus strict et le principe de la laïcité a imposé des interdictions très sévères sur le porte du voile. En France, où l’Islam est devenu le deuxième culte qui fait désormais partie de son identité, doit affronter la loi 1905 sur la nette séparation entre les cultes et l’État. En fait, dans le respect de cette loi, la France ainsi que la Belgique retrouvent dans ces interdictions una solution contre le voile qui est perçu comme étendard politique et surtout comme asservissement de la femme.

Le contexte européen sera ensuite comparé à celui du monde musulman, où la régression des droits des femmes prend une ampleur de plus en plus croissante. Il faut d’abord préciser que le monde musulman n’est pas homogène et il présente différentes interprétations sur la question de la femme. Le développement que les pays musulmans sont en train de vivre impose une fracture entre la modernité et la tradition et certains pays essayent encore de marginaliser

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