L’HOMOPARENTALITE, UN TERME NOUVEAU
Recherche de Documents : L’HOMOPARENTALITE, UN TERME NOUVEAU. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mylolala • 28 Mai 2013 • 1 206 Mots (5 Pages) • 821 Vues
L’HOMOPARENTALITE,UN TERME NOUVEAU
A/Retour historique sur l’homosexualité
L'homosexualité dans les sociétés pré-chrétiennes.
Dans les sociétés pré-chétiennes (de 600 av. J-C à 300 ap. J-C) et plus particulièrement en Grèce antique et dans l'Empire Romain, les relations entre personnes de même sexe sont acceptées ou valorisées, mais avec certaines règles.
Le fait que l'homosexualité soit si bien acceptée découle d'une dévalorisation de la femme qui est généralement limitée à son rôle de procréatrice et qui ne constitue pas une partenaire valable, avec laquelle on peut se lier profondément.
En Gréce on retrouve cette notion d’instituer l’homosexualité dans différentes coutumes :
*les hommes adultes recherchaient des jeunes garçons impubères. Ils apportaient une protection, certaines connaissances à l'enfant et en " échange ", ils avaient des rapports sexuels. De plus le fait d'être avec un enfant apportait une certaine notoriété à l'adulte. (cf.photo)
*les jeunes hommes devaient passer une " initiation". Cette dernière durait au minimum deux années et était faite par le futur beau-père du jeune homme.
Pendant ces années d'initiation, l'initié apprend à chasser, à cultiver et d'autres techniques " propres " aux hommes. La fin de l'initiation est marquée par la circoncision de l'apprenti.
De ce fait ce dernier et son circonciseur ont des liens très forts et aussi des rapports sexuels où le jeune joue le rôle de la femme. Quand il aura atteint l'âge adulte il recevra comme épouse la fille de son circonciseur.
En Grèce comme à Rome, le mépris existe malgré tout mais il est réservé à celui qui "fait la femme", qui est passif. C'est souvent le rôle de l'esclave, du plus jeune, du prostitué.
De 300 ap. J-C à la Renaissance
Au début de cette période, le christianisme devient la religion d'Etat sous Constantin et les relations entre hommes deviennent d'abord un crime contre la dignité humaine, puis un crime contre la nature sous l'influence de saint-Augustin( 354-430) et enfin sous les règnes de Théodose(379-395) et de Justinien (527-565), des lois envoyant les homosexuels au bûcher sont créées.Au moyen-âge, les homosexuels acquièrent même un nom : les sodomites.
Les condamnations encourues ont quelque peu changé au cours des temps. A la première condamnation, c'est la castration; à la deuxième c'est l'amputation d'un membre et à la troisième c'est le bûcher ou la potence.
L'Eglise, quant à elle considère, le péché de sodomie et d'adultère comme des péchés de même gravité mais pour l’adultère, le prêtre n'a besoin de la permission de personne pour pardonner la faute alors que pour la sodomie, il a besoin de l'accord de l'évêque.
L'Eglise prend aussi d'énormes précautions pour éradiquer l'homosexualité dans les milieux monastiques, en faisant notamment dormir les moines dans de grand dortoirs de minimum 10 personnes et en plaçant dans chaque dortoir un ancien qui surveille les autres.
A la Renaissance, les Européens redécouvrent les chefs-d'oeuvre de l'antiquité, ce qui provoque un retournement de situation et l'homosexualité est de nouveau acceptée dans certains pays; cette nouvelle attitude va se répandre grâce au progrès de l'imprimerie. Malheureusement ces idées ne touchent que les hautes classes sociales puisse qu'il n'y a qu'elles qui savent lire et écrire. De plus, le jugement de l'Eglise, encore très puissante, n'a pas changé, comme le montre la gravure(au-dessus) avec l'exécution de moines sodomites à Bruges en 1578.
Le 18° et le 19° siècles
Durant ces deux siècles, le monde va être relativement partagé entre les Etats qui améliorent la situation des homosexuels, ceux qui les stigmatisent et ceux qui ne font rien. Les actions en faveurs des homosexuels sont toutefois majoritaires.
Ainsi certain Etats vont abolir ou adoucir les lois contre l'homosexualité pendant que d'autre vont en créer ou les rendre plus sévères.
Actions diminuant les sanctions ou admettant les homosexuels:
1798 : après la révolution, Napoléon dépénalise les relations
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