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Histoire Des Institutions

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Par   •  25 Novembre 2012  •  1 395 Mots (6 Pages)  •  1 239 Vues

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Introduction

Les institutions sont des structures organisationnelles qu’une société se donne par la loi ou par la coutume. Des années bien avant Jésus Christ, jusqu’à l’époque actuelle, elles ne cessent de se créer, de se développer, se modifier ou même de disparaître. Ce perpétuel changement est dû non seulement à l’évolution du Droit qui en détermine leurs rapports et leurs fonctionnements mais aussi dans un souci majeur de répondre aux besoins des hommes en fonction de leurs époques. Ces institutions sont, de par la summa divisio du Droit, privées ou publiques et s’inscrivent en contexte selon qu’ils s’agissent des sociétés Africaines ou Européennes. Vu l’organisation des sociétés anciennes, il serait faux de dire, qu’il y régnait l’anarchie. Dès lors, il nous incombe de savoir quelles institutions permettaient aux sociétés anciennes de fonctionner ? Notre travail de recherche nous emmènera à étudier les institutions politiques, ainsi que la formation des sociétés traditionnelles africaines et dire comment s’est effectué la révolution des différentes institutions d’Afrique et d’Europe.

I- LES INSTITUTIONS POLITIQUES

A- TYPOLOGIE DES INSITUTIONS ANCIENNES

La société des hommes a toujours connue une organisation et chaque type d’organisation dépendait de l’endroit ou on l’on se trouvait, et avait chacun sa structuration. Ces institutions anciennes sont notamment la royauté, la chefferie, la féodalité.

1- La royauté

Présente dans le temps, en Afrique comme partout dans le Monde, L’idée de royauté est originaire de l’Asie ; elle y a son berceau et ses racines avec le genre humain ; elle y a crû, dès l’origine, comme en pleine terre, et n’a cessé, aux diverses époques, de s’y reproduire dans son luxe de végétation et de puissance.

2- La chefferie

La chefferie est un groupement de lignages ou de familles etendues autour d'un chef qui est en soi un membre de la famille la plus anciennement établie dans le pays, soit un personnage religieux. Les lignages et les associations subsistent et contrebalancent plus ou moins le pouvoir du chef. Parfois le chef profite des circonstances pour accroître son pouvoir ; parfois une évolution se produit dans le sens contraire, vers la désagrégation.

La chefferie occupe une étendue territoriale généralement limitée : un canton ou beaucoup moins. Dans un même peuple existe de nombreuses chefferies indépendantes, organisés sur des modèles semblables. La chefferie est donc une unité territoriale fonctionnant sous l'autorité d'un chef choisi le plus souvent au sein d'une famille ayant traditionnellement le pouvoir. Elle peut aussi se définir comme une association de familles étendues, organisées autour d'une famille prédominante ou d'une société initiatique La chefferie ne réalise pas un système centralisée mais constitue plutôt une attraction liée à la force, au prestige ou aux dimensions. Trois catégories de chefferies méritent notre attention. Tantôt il s'agit d'un groupement politique fort, avec roi puissant (Bamileke); tantôt d'un groupement résultant de la désagrégation d'un système étatique (Yorouba); tantôt d'une véritable démocratie de 3 à 20 000 sujets (Bambara, Guro..), où le chef est tout au plus un mandataire attentivement contrôlé par les diverses associations et familles.

3- La féodalité

La féodalité est une forme d’organisation politique et sociale médiévale caractérisée par l’existence des fiefs et des seigneuries. Le fief est cette seigneurie rurale, mise en valeur par des paysans soumis au feudataire, qui détient sur eux des droits que l’on désigne du nom de « droits seigneuriaux ». Même si le Japon a connu une structure comparable, la féodalité reste une spécificité occidentale. Elle se développe pour résoudre la violence née de la dissolution de la monarchie carolingienne et de l’émiettement de l’autorité, ou ban public, en une multitude de circonscriptions territoriales. L’essor de la féodalité n’est possible aux XIe et XIIe siècles qu’avec la croissance agricole, génératrice des surplus qui font la fortune des seigneurs.

B- La conception d’Etat

L'Etat est une organisation politique où le chef a pris le dessus sur les groupements familiaux. Le rôle des associations est très restreinte ou nul.

Le chef régit les institutions; il a le plus souvent des pouvoirs religieux; sa famille, sa cour, ses fonctionnaires sont, sous ses ordres, les agents de l'Etat. L'étendu ainsi gouvernée peut-être plus vaste; elle a souvent été constituée par la conquête, aboutissant à la formation de véritables royaumes.

II- LA FORMATION DES SOCIETES TRADITIONNELLES AFRICAINES

Les sociétés traditionnelles africaines ont longtemps été une

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