Fiche De Lecture: le scaphandre et le papillon de Jean-Dominique Bauby
Dissertation : Fiche De Lecture: le scaphandre et le papillon de Jean-Dominique Bauby. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar severine0 • 12 Juin 2013 • 1 407 Mots (6 Pages) • 2 383 Vues
Voilà, je viens de refermer le livre et je suis bouleversée, Avant de lire « le scaphandre et le papillon », je ne connaissais que de loin le « locked in syndrome ».
Cette lecture me fait croire que l’homme a une impressionnante capacité de survie, je pensais que la résilience était une capacité réservée aux enfants. Au-delà de l’imaginable, cette force que Jean Dominique Bauby déploie pour s’évader de son corps meurtri m’a émue.
Je ne peux m’empêcher de penser aux soignants, à sa femme, à ses enfants qui l’ont accompagné dans cette épreuve. Je trouve également que Jean Dominique Baudy a su raconter son histoire sans tomber dans le larmoyant, il nous décrit sa nouvelle vie avec beaucoup de pudeur mais également avec un certain degrés humour, et nous prouve que grâce à la mémoire et l’imagination, il arrive parfois à s’échapper de son scaphandre. Personne ne peut imaginer cette lutte de chaque instant pour garder cette vivacité d’esprit. Il nous permet de rentrer dans ses pensées les plus intimes.
Jean Dominique s’est éteint le 9 mars 1997 plus d’un an après sont accident. Apres avoir effectué des recherches j’ai lu dans le journal Libération que Jean Dominique n’était pas impressionné par la mort il se considérait comme « déjà dedans ».
Quel constat pouvons-nous en tirer ? Ne passons nous pas à côté de l’essentiel de la vie, les choses les plus anodines ne sont- elles pas au contraire les plus importantes. Prendre le temps d’apprécier les choses simples que la vie nous offre.
« Le scaphandre et le papillon » est un livre très émouvant, car Jean Dominique Bauby nous raconte son nouveau quotidien à l’hôpital maritime de Berck en tant que « locked in syndrome ». Il le fait d’une façon tel que nous pouvons très bien ressentir ce qu’il a vécu ainsi que ses pensées. En nous racontant des évènements de son passé j’ai pu me faire une idée de l’homme qu’il était avant et c’est grâce à cela que j’ai pu comprendre son mal être et ses frustrations. Il nous décrit aussi le regard que les gens porte sur lui. En tant que futur travailleur social, c’est un des aspects qui m’a beaucoup interpelée.
N’ayant jamais travaillé dans le domaine du handicap physique cette lecture m’a donné un aperçu de mon futur métier de moniteur éducateur .
Le scaphandre et le papillon est un livre autobiographique écrit par Jean Dominique Bauby publié par les éditions Robert Laffont en 1997.
Jean Dominique Bauby est rédacteur en chef du magazine féminin « elle », père de deux enfants Théophile et Céleste, il est né le 23 avril 1952 et décédé le 9 mars 1997. En 1995 il est victime d’un accident vasculaire cérébral. Après un coma d’une vingtaine de jours, il se réveille atteint du « locked in syndrome ». Syndrome que l’on peut traduire par « enfermé a l’intérieur de soi même ». C'est-à-dire que toutes ses facultés motrices sont détruites (parler, marcher, respirer, manger…). Seule sa paupière gauche a gardé sa mobilité, elle sera d’ailleurs son seul moyen de communiquer. Ses facultés cognitives ne sont par contre nullement atteintes. C’est donc réellement un emprisonnement au sein de son propre corps, Jean Dominique Bauby comprend et a conscience de tout ce qui lui arrive.
Le livre s’articule en un prologue et vingt huit chapitres. Jean Dominique Bauby nous entraine dans sa nouvelle vie au sein de l’hôpital maritime de Berck. Il nous fait partager son quotidien, ses émotions, ses peurs, ses espoirs, et ses échappatoires.
Le titre de l’œuvre « le scaphandre et le papillon » est déjà révélateur, l’auteur utilise une métaphore proche de l’oxymore pour illustrer le duel qu’il va devoir affronter dans sa nouvelle vie le combat entre son corps et son esprit.
Nous avons lu ce livre comme un journal intime, où l’on découvre un homme, un fils, un père, un mari.
Le récit commence avec l’arrivée de son fauteuil roulant ; il prend brutalement conscience que son état est irréversible. En effet, malgré son incapacité à se mouvoir, il s’était forgé jusqu’à cet instant l’espoir de pouvoir retrouver ses facultés
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