Le Sommeil

SOMMAIRE

I- Fonctionnement général du sommeil

A) Qu’est ce que le sommeil ?

B) À quoi sert-il ?

II- Quand ça ne va pas ! (causes et conséquences)

A) Quels sont les différents type de trouble du sommeil?

B) Pourquoi l’individu développe t-il des troubles du sommeil ?

C) Quelles sont les conséquences ?

III- Le temps du coucher : outil éducatif

A) Technique d’observation professionnelle, d’analyse, d’évaluation

B) Favoriser le sommeil (rituels, confiance, écoute)

C) Comment s’adapter aux facteurs et contextes actuels

Dans un premier temps nous nous sommes divisées en binômes pour nous répartir les différents textes. Après lecture, chaque binôme a résumé aux autres les idées principales des textes qu’il avait à lire. S’en est suivi l’élaboration du plan pour notre présentation orale, pour ensuite nous positionner sur chaque partie pour la rédaction.

Nous avons remarqué que, pour ce travail, notre priorité était l’organisation ainsi que le respect de la parole de chacune, ce qui à crée une bonne cohésion de groupe et a favorisé l’élaboration d’un travail structuré.

L’éducateur est amené à accompagner les usagers durant les temps du quotidien comme les repas, les toilettes, les activités et le temps du coucher que nous allons traiter dans cette étude.

D’abord un peu d’histoire : avant les années 70, la prise en charge des enfants portait principalement sur l’hygiène. De nos jours, nous commençons à peine à nous interroger sur les enjeux du sommeil.

Nous allons donc nous pencher sur la prise en charge des temps du coucher à tout âge.

Dans un premier temps, nous expliquerons comment fonctionne le sommeil et à quoi il sert.

De nombreuses personnes souffrent de troubles du sommeil, nous essayerons donc de déterminer quelles sont les causes et les conséquences de ces troubles.

Nous finirons par faire un lien avec le métier d’éducateur. Comment se sert-il de ce temps comme outil éducatif ?

I- Fonctionnement général du sommeil

A) Qu’est ce que le sommeil ?

Afin de mieux comprendre l’importance et les enjeux du temps du coucher, il est nécessaire de se pencher sur le fonctionnement du sommeil et son utilité.

Le sommeil est défini comme étant un état naturel récurrent de perte de conscience du monde extérieur, avec relâchement du tonus musculaire. A l’inverse de l’inconscience, l’individu garde réflexes et capacité à rouvrir les yeux.

Le sommeil obéit à un rythme biologique, l’alternance veille-sommeil, cycle circadien, c’est à dire s’étalant sur une période d’environ 24 heures. Ce rythme est programmé par notre horloge biologique qui elle-même est régulé par l’influence jour /nuit.

Le sommeil serait dû à notre organisme qui fatigue et qui libère alors une hormone, la mélatonine, pour nous endormir. Notre corps nous envoie à ce moment des signaux d’alerte (bâillements, yeux qui piquent).

La durée de sommeil diminue et varie en fonction de l’âge. Le nourrisson dort entre 16 et 20 heures par jour, sans influence de l’alternance jour/nuit, son horloge interne n’étant pas encore établit sur 24h. L’enfant de 10 ans dort environ 10 heures, et l’adolescent 9 heures. L’adulte aurait besoin de 8 heures, alors que 7 heures suffiraient à la personne âgée.

Cependant, le besoin de sommeil est propre à chaque individu et déterminé par des facteurs génétiques. Nous ne sommes pas tous égaux, il y a les gros et les petits dormeurs, comme l’affirme François TESTU dans Sommeil : respect s’il vous plait ! Certains adultes n’ont besoin que de 5-6 heures, quand 9-10 heures de sommeil sont nécessaires pour d’autres. De même chez les enfants, par exemple, si certains n’éprouvent plus le besoin de faire la sieste vers 5 ans, d’autres, plus âgés, auraient besoin de dormir l’après-midi.

Le sommeil est constitué de trois cycles qui se succèdent et d’une durée d’environ 90 minutes. Pour reprendre l’exemple de Fawzia Hérault dans Comprendre son sommeil, le fonctionnement du sommeil peut être comparé à un train qui passe (cf annexe). Si l’on rate le premier train, il faut attendre le prochain avant de pouvoir s’endormir, soit une heure et demi plus tard environ.

Les 3 cycles de sommeil peuvent être représentés par les wagons du train. Tout d’abord, au moment de l’endormissement l’individu entre dans un sommeil lent léger. L’activité cérébrale diminue, mais il reste très sensible aux stimuli extérieurs, et peut donc être réveillé par le moindre bruit. Ensuite, vient le sommeil lent profond pendant lequel l’activité cérébrale est au minimum. Pour finir, vient le sommeil paradoxal pendant lequel le corps est totalement relâché à contrario d’une activité cérébrale très intense, marquée notamment par des mouvements oculaires rapides. C’est pendant ce cycle que nous rêvons la plupart du temps. A noter que l’homme passe 1/ 3 de sa vie à dormir et ¼ de ce temps à rêver.

Le sommeil est étudié en laboratoire, grâce à un équipement spécialisé et avec surveillance vidéo pour déterminer les différents stades du sommeil.

Toutes ces phases de sommeil jouent un rôle propre et essentiel pour l’équilibre de tout individu.

B) À quoi sert-il ?

Dormir est un besoin physiologique fondamental, au même titre que boire, manger et respirer. Il est donc primordial de le respecter.

Il contribue à la maturation du cerveau, c’est la raison pour laquelle le nourrisson dort en moyenne 18h.

Le sommeil paradoxal permet à l’enfant la mise en place de comportements innés (marche, réflexes), la mémorisation des acquis et la gestion des émotions. En général, il favorise la sécrétion d’hormones de croissances ainsi que le développement des connexions neuronales. La qualité du sommeil de l’enfant favorise

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