Analyse du film Les Intouchables d' Olivier Nakache et Eric Toledano
Rapports de Stage : Analyse du film Les Intouchables d' Olivier Nakache et Eric Toledano. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar diva • 8 Mai 2013 • 1 152 Mots (5 Pages) • 2 348 Vues
Analyse du film ‘Les Intouchables’
Travail présenté par
Chahinez ait Meddour
et Haitham Dariny- Khachaba
Note : 14/15
Dans les Intouchables, film français sorti en 2011, réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledano, il s’agit de l’histoire d’une exceptionnelle amitié entre deux hommes issues de deux classes sociales et deux cultures différentes: Philippe, riche aristocrate tétraplégique, et son aide à domicile, Driss, banlieusard d’origine sénégalaise. Driss vit dans la maison - plutôt l’hôtel particulier - de Philippe pour l’assister à faire ses besoins de propreté et toute autre activité demandant un déplacement, dans la maison ou à l’extérieure, sur un fauteuil roulant ou en voiture. Or cette relation se développe pour devenir une belle complémentarité où les deux hommes échangent et partagent non seulement cultures et expériences de vie mais aussi putes, joints, opéra et parapentes! Dans cette comédie populaire se succèdent des scènes et des épisodes où Driss apporte la joie, le rire et le le bon sens populaire dans la vie de Philippe, alors que ce dernier fait au banlieusard, fraichement sorti d’une prison de six mois, la connaissance de la haute culture et des bonnes manières. Dans une des scènes où les deux amis discutent de la relation qu’entretient Philippe avec une correspondante, une certaine Eléonore, que ce dernier n’a jamais vue, les deux hommes parlent des femmes. Selon Driss, une femme cherche un homme qui lui assurerait la sécurité matérielle alors que pour Philippe elle cherche en lui raffinement et bon goût. Ainsi, le l’habitus, selon la terminologie de Bourdieu, ne s’exprime pas seulement au niveau des goûts musicaux et artistiques mais également en ce qui concerne les rôles féminin et masculin. L’on se souvient du reflexe de Driss quand il comprend que Magalie, la secrétaire de Philippe, qu’il essayait sans cesse de draguer, est lesbienne. Dans une autre scène, Driss, en poussant le fauteuil roulant de Philippe, dans les rues de Paris, insistait à savoir si ce dernier est capable d’une érection ou bien son handicap l’empêche.
Le « happy end » est planifié par Driss le pragmatique: il conduit Philippe à un rendez-vous surprise avec Eléonore et il le laisse avec elle. Un carton final nous apprend le destin des deux amis. Philippe s'est remarié et il a eu des enfants. Son ancien employé s'est également marié et il a fondé sa propre entreprise. Une dernière image montre les véritables protagonistes de l'histoire, qui sont restés très proches. Le film est donc basé sur une histoire vraie racontée par Philippe (Philippe Pozzo di Borgo) lui même dans un livre intitulé Le Second souffle. Ainsi, on apprécie encore plus le capital culturel humaniste de Philippe : c’est lui le narrateur de cette histoire. En fait c’est ce capital qui le distingue tout au long du film et non pas son capital économique. C’est grâce à ce capital que la relation entre les deux hommes se maintienne et se développe.
Nous pouvons lire le film comme une louange d’un dialogue des classes et de leurs cultures tout en se souvenant d’une autre scène réelle gravée dans les mémoires des fans de soccer : le 12 juillet 1998, Jaques Chirac, alors président de la république française, sautait de joie dans les rangs du stade, le drapeau français entourant son cou. Il saluait l’équipe nationale
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