Description du film Intouchable
Commentaire de texte : Description du film Intouchable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar benpau • 4 Avril 2014 • Commentaire de texte • 576 Mots (3 Pages) • 1 551 Vues
Intouchable est un film tiré d’une histoire vraie. Le réalisateur a donc monté un film ressemblant le plus
Dans le film Intouchables, nous voyons déjà à quel point le personnage de Driss regroupe certaines réalités. Il vient de banlieue, il a la peau noire, il raconte lors d’une scène du film ses origines sénégalaises (il est né là-bas) .le fait que l’homme qui a inspiré le rôle de Driss ne soit pas Noir mais Arabe. Driss est constitué comme une représentation des catégories minoritaires.
Le point de départ de la narration, c’est une offre d’emploi. Philippe, un homme blanc et riche qui est par ailleurs handicapé, recherche une personne pour l’aider dans son quotidien. La scène est constituée de deux espaces : le bureau où ont lieu les entretiens et une salle d’attente. Dans cette salle d’attente sont alignés les différents candidats dont on entend au fil des entretiens la légitimité de leur présence ici : ils ont de l’expérience, des diplômes, une certaine connaissance de l’emploi auquel ils postulent, ce qui rend compte de leur motivation. Parmi eux, il en est un qui se fait remarquer parce qu’il n’a pas choisi d’être là, il y est obligé par les Assedic. Il entre dans le bureau sans y être appelé et brise les règles de l’entretien d’embauche selon lesquelles il faudrait prendre la parole quand elle est octroyée et donner aux questions les réponses attendues. Cet homme est Driss qui représente l’homme typique des banlieues. la crise économique touche la classe moyenne (8 postulants pour un poste d'auxiliaire de vie) et fragilise les populations des "quartiers" (la mère de Driss songe avec angoisse à l'avenir de ses propres enfants). Les habitants des cités vivent de "petits boulots" ou de trafics "louches » Le chômage en France est devenu une donnée "structurelle" (9,7 % de la population active (soit 2,6 millions de personnes) est au chômage en septembre 2011).
Les habitants des "cités" exercent un emploi médiocre, ou un emploi peu rémunéré. Le film privilégie les possibilités d'intégration pour les individus qui acceptent les règles du marché, qui ne contestent ni les injustices ni l'ordre social. Mais ces populations "à intégrer", doivent donner d'abord des signes de bonne volonté en acceptant les tâches les plus "basses" dans la société, gestes médicaux et amicaux pourtant vitaux pour les malades !… (cette étape bien concrète, mais aussi symbolique, accomplie, une promotion sociale "automatique" viendra couronner leur bonne volonté et leur patience : message d'espoir moral du film au public issu des "banlieues" )
Au lieu de protéger les « français de souche », les petits commerçants, les artisans, les agriculteurs, les retraités qui encore quelque chose à perdre, les dirigeants égoïstes privilégient pour leur propre plaisir des activités ludiques (parapente), ou intellectuelles marginales dispendieuses (opéra, art contemporain). Ils abusent des signes ostentatoires de richesse (voiture, logement, avion). L’américanisation rampante de la société bouscule les traditions (nouvelles musiques), alors que des mœurs « dissolues » (couple de lesbiennes, drogues illicites, massage des oreilles par des Thaïlandaises) ont maintenant pignon sur
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