Synthèse coronavirus

Phénomène d’actualité et sujet de tous les débats, le Covid 19 a, en quelques semaines, eu un impact plus qu’important sur le mode de vie des populations à travers le monde. Les répercussions de ce virus sont nombreuses et à plusieurs niveaux. Le dossier qui nous est soumit se compose de cinq documents : le premier est un article de  Thibaut Déléaz publié le 19 mars 2020 sur Le Point intitulé « une occasion unique pour la transition écologique » où François Gemenne, chercheur à l'université de Liège répond aux questions du journaliste sur le sujet. Le second article « des bénéfices sûrement ponctuels pour l'environnement » par Mélanie Juvé pour France Bleu paru le 27 mars 2020 aborde la brièveté de ces changements climatiques. Le troisième document est un article écrit par Grégory Roose en mars 2020 dont le titre, « les impacts inattendus du coronavirus sur notre environnement » résume son contenu. L’article 4 du dossier paru en mars 2020 et écrit par Gaspard D’Allens pour le journal Reporterre s’intitule « il y aura un avant et un après coronavirus » et aborde les changements à long terme que provoquera ce virus. Le dernier document est également un article de presse paru dans le journal France inter en mars 2020, il s’intitule « Le coronavirus est il en train de tuer l’écologie » où Mathieu Vidard s’interroge sur l’impact sur l’environnement.

Les documents du dossier se rejoignent donc sur l’impact qu’a le virus sur l’environnement à court et long terme, nous nous pencherons donc sur cette question.

1. Un impact positif

1. Des signes encourageants

Suite à la propagation de ce virus, des mesures de confinement ont été imposées aux populations, toutes activités et tout déplacement étant stoppé ou très contrôlé. Cet arrêt de l’activité humaine pendant un certain temps renvoie des signes très encourageant pour l’environnement comme peut le montrer le document 3. En effet cet article met en avant des exemples de villes et pays voyant leur faune sauvage reprendre le dessus : à Venise où l’eau redevient limpide et claire et en Sardaigne où les dauphins et les thons font leur apparition, ces signes selon le journaliste sont une lueur d’espoir pour l’écologie. Le document 4 constate cette évolution par des chiffres : jusqu’à 50% de réduction de dioxyde d’azote dans les grandes villes où encore les images capturées par les satellites affichant la baisse impressionnante du taux de particules fines dans l’air en Italie et en chine. Le document 1 lui aussi expose des chiffres à la baisse : la pollution chute de 20 à 30%, le ciel est plus bleu dans les villes grisonnantes, la faune marine va mieux également.

1. L’espoir d’une transition écologique

Ces signes encourageants donnent l’espoir d’une prise de conscience de la part des pays et leur population afin d’entamer une transition écologique, en prenant des mesures durables afin de conserver les améliorations constatées. Le document 1 tout d’abord pousse à la réflexion d’un nouveau modèle écologique afin de continuer sur cette lancée et mieux réagir à l’après virus. Le document 4, très axé sur l’ « après » aborde les incertitudes quant aux futures mesures pour l’environnement et souligne l’importance de préparer ce nouveau modèle avec des études, mesures et efforts des populations.

1. Quand l’Homme s’arrête la Nature renait

Comme dit précédemment, l’arrêt des activités humaines a permit à la nature de reprendre peu à peu sa place. Le document 4 met en avant le nombre de morts épargné de « l’airpocalypse », selon le chercheur de l’université de Stanford, c’est à peu près 77 000 personnes âgées et enfants en bas âge sauvés grâce à l’amélioration de la qualité de l’air contre 3500 décès dû au virus, le calcul étant rapide et les avantages mis en avant. Le document 3 met également ses propres chiffres en avant concernant les personnes sauvées grâce à la purification de l’air en soulignant que le virus tue des milliers de personnes mais l’air meilleur en sauvera des milliers d’autres.

L’arrêt des activités humaines a donc permis une nette amélioration de l’environnement, avec une nature et une faune plus sereine et plus qualitative selon les documents, qui aborde également les effets très néfastes que peut avoir l’après.

1. Un après inquiétant

1. Des effets positifs de courte durée

Les documents mettent en avant les effets positifs qu’ont les mesures de confinement sur l’écologie en générale, mais ils traitent également très clairement la notion « éphémère » de ces derniers. En effet le document 2 met en avant l’effet ponctuel de l’amélioration climatique, le scientifique cite par exemple l’apparition des thons en bordure des côtes Sardes qui s’arrêtera dès que les pêcheurs re- exerceront leur activité, tout comme la qualité de l’air qui s’estompera rapidement quand les populations reprendront leurs voitures pour se déplacer, il y dit également que les effets sont trop faibles pour améliorer la situation actuelle du réchauffement climatique. Le document 5 vient appuyer cette notion, en exposant clairement des avantages peu suffisants pour un après bien pire. Ces avantages sont, selon le journaliste, peu impactant vu le futur haut en pollution qui attends les pays.

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