Naples, la terre de feu
Cours : Naples, la terre de feu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toto69 • 3 Janvier 2019 • Cours • 1 372 Mots (6 Pages) • 568 Vues
Naples est une ville méditerranéenne situé au Sud-Ouest de l’Italie, elle détient environ 1millions d’habitants, c’est la troisième ville d’Italie par sa population, son agglomération est composé d’environ 3millions d’habitants. Cette enquête commence dans un petit appartement au cœur de Naples avec le témoignage de Maria Caccioppoli, 42 ans, des cheveux sombres et des airs de madonne. Maria avait 37 ans en 2013 quand elle a perdu son fils âgé de 9 ans qui été atteint de d’un cancer du cerveau. Tout allait pourtant si bien dans leur vie, jusqu’à ce qu’on détecte à son fils ce cancer en 2012,les médecins n’en croyaient pas leur yeux,habituellement, c’est une maladie que l’on attrape à 60 ans mais pas à 8. Aujourd’hui, Maria continue de raconter son histoire de partout où elle y est invitée .A cette époque, Maria et son mari voulaient du calme, ils voulaient fuir le centre de Naples, c’est pour ça qu’ils s’étaient installé à Casalnuovo qui est une excroissance tentaculaire de Naples, mais ce ne fut pas le meilleur des choix. Actuellement, Maria est atteinte d’une maladie rare qu’elle a contracté après le décès de son fils, celle-ci l’a rendu stérile.
Cette histoire nous pousse à nous poser une question simple, comment en est on arrivé là ?
Dans un premier temps, nous analyserons quelles sont les effets de ces décharges à ciel ouvert, dans un second temps, nous verrons quelles sont les causes de ces décharges, et dans un troisième temps, nous verrons quelles solutions ont été mises en place.
Au début des années 2000, plusieurs napolitains comme Maria ont décidé de quitter la ville même de Naples pour s’installer aux alentours ,afin d’être plus au calme et profiter de la nature, mais ces personnes ne se doutaient pas qu’ils étaient en train de s’installer sur la tristement célèbre «terra dei fuochi», «la terre de feu», à l’heure actuelle, les bords de route de Naples sont recouverts de déchets domestiques, industriels, de vieux meubles, des voitures calcinées, des tissus et tout ce que l’on peut imaginer, toutes ces décharges s’étendent sur des centaines de km carrés, et que dire lorsque l’été, les fortes chaleurs arrivent, ces décharges commencent littéralement à s’enflammer.
La « terre de feu » cause de nombreux problèmes pour la population, pour l’image de la région et pour tant d’autres. A l’époque, la région de Naples jouissait d’une bonne image, elle était reconnue comme étant un paradis sur terre, aujourd’hui, son image est nettement dégradé par ses scandales liés aux décharges, la campagne bordant Naples se vide peu à peu. L’agriculture en fait aussi les frais, celle ci est un des rares atouts dont profite l’économie napolitaine, mais malheureusement, elle n’est pas épargnée. Les serres et les vergers produisant des fruits et des légumes se trouvent à côté des décharges, ces fruits et légumes sont eux mêmes vendus dans le monde entier. En 2008, la Mozzarella di bufala a dû être retiré de la vente car certaines d’entre elles ont été contaminées à la dioxine, dans la campagne napolitaine, cette plaie reste ouverte. L’effet le plus néfaste que produit tous ces déchets sont les maladies qu’ils causent sur les habitants, les gens qui habitent dans ces zones sont largement plus touchés par des tumeurs que le reste de la population italienne, mais pour le gouvernement, il est difficile d’admettre que cela est dû à la pollution de la zone. Ils préfèrent dire que cela est dû «au style de vie» des habitants. Un professeur de l’institut national des tumeurs du nom de Antonio Marfella a dit que quant il a commencé à travailler dans son établissement en 1981, il diagnostiquait 10 cas de cancers des testicules par an, l’année dernière le service d’urologie de l’Institut national des tumeurs où il travaille a diagnostiqué 10 cancers des testicules en un seul jour, il fait le constat que les tumeurs sont de plus en plus agressives et qu’elles touchent des patients de plus en plus jeunes, la preuve en ait avec le fils de Maria qui avait 9 ans. Le dernier constat qu’il fait c’est que la moyenne d’age des malades est d’aujourd’hui de 30 ans et à l’époque où il a commencé à travailler, elle était de 60 ans, pour lui ,les gens ne fument et ne boivent pas plus, tout cela n’a rien à voir avec le mode de vie.
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