Dissertation critique (plan et texte) sur ACHETER C'EST VOTER de Laure Waridel

Laure Waridel, Acheter c’est voter

Plan d’une dissertation critique avec introduction et conclusion

Depuis quelques années, les habitants de plusieurs pays occidentaux vivent dans l’ère du soupçon face aux menaces terroristes, environnementales ou criminelles. En matière environnementale, des groupes comme Équiterre annoncent de grandes catastrophes si l’humanité continue sur sa lancée. Avec son essai Acheter, c’est voter, Laure Waridel est l’une des porte-paroles de ce mouvement. La présente dissertation vérifiera si l’auteure essaie uniquement de diaboliser les grandes entreprises impliquées dans ce commerce. Dans un premier temps, les éléments du texte satanisant les entreprises seront présentés. Par la suite, nous verrons que d’autres composantes sociales sont également visées par Waridel. Finalement, il se dessinera un système plus complexe qui  représente mieux le discours de l’auteure.

Thèse (I.P. 1) : Laure Waridel ne fait que diaboliser les grandes entreprises dans le premier chapitre de son essai.

        I.S. 1 : Les grandes entreprises (G.E.) = grosses, monstrueuses et         malhonnêtes.

                Ex. : 1° « […] le chiffre d’affaires de Wal Mart > que le PIB des 167                                 pays les plus pauvres de la planète. » (p. 28)

                2° « sociétés tentaculaires » (p. 29)

                3° « biopiratage » (p. 36)

                Comm. : UNE entreprise dont la production de richesse > que 167                         pays >>> gigantesque. Les termes « tentaculaires » et

                l’élément « piratage » dans « biopiratage » >>> péjoratifs (monstre                         marin, hommes méchants).

        I.S. 2 : Les G.E. ne se préoccupent aucunement de la population ou de la         réalité.

                Ex. : 1° « Ce modèle fait fi [>>>]. » (p. 28)

                2° « La croissance économique à tout prix [>>>] de la population. »

                (p. 32)

                3° « […] il y a 2,5 fois plus de centres commerciaux que d’écoles                                 secondaires. » (p. 34)

                Comm. : La locution verbale faire fi = valeur péjorative;

                synonymes = ignorer, mépriser, négliger, se contreficher, se crisser;

                Waridel illustre clairement >>> supériorité économie / population et                         ses besoins.

Antithèse (I.P. 2) : Laure Waridel touche parfois d’autres éléments de la société dans son argumentaire.

        I.S. 3 : Les pays posent aussi des gestes négatifs lorsqu’ils interviennent                                 ou non dans l’économie.

                Ex. : « […] les pays de l’Organisation [>>>] investissements                                 étrangers directs. » (p. 29)

                        Autres citations en p. 33.

                Comm. : Laure W. présente des situations où des pays ou des                                 groupes de pays se comportent de manière à nuire.

        I.S. 4 : L’humanité ne peut accuser les entreprises d’être les seules                                 responsables de tous les problèmes.

                Ex. : « En polluant et en détruisant [>>>] voire sa survie. » (p. 32)

                Comm. : Par ses activités, l’être humain est aussi dangereux que                                 les entreprises que Waridel dénonce. Ici, humain >>> race, espèce.

Paragraphe de synthèse :

I.P. 3 : Les grandes entreprises ne peuvent être isolées de la société comme si elles         étaient des entités inhumaines. Laure Waridel décrit plutôt les entreprises comme         faisant partie d’un tout qui lui, constitue la vraie menace contre le bien-être des         individus.

        I.S. 5 :          Les États et les grandes entreprises s’allient pour imposer leur vision de                   l’économie.

...