Toxicomanie adolescent
Dissertation : Toxicomanie adolescent. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maude-Sophie Desjardins • 30 Janvier 2019 • Dissertation • 762 Mots (4 Pages) • 506 Vues
Premièrement, une étude a été faite par Annie Létourneau présentée à l’Université du Québec à Chicoutimi comme exigence partielle de la maîtrise en psychologie. L’objectif principal de cette étude consiste à comparer les adolescents usagers et non usagers des services d’intervention spécialisée en toxicomanie (USIST) par rapport aux sources de satisfaction et d’insatisfaction dans les différentes sphères de leur vie et les personnes significatives de leurs réseaux sociaux[1]. Ainsi, la question de recherche se présente donc ainsi : Quelles personnes significatives de leur réseau social les adolescents USIST et NUSIST accordent-ils une plus grande importance ? Est-ce que des différences significatives sont observées entre les deux groupes par rapport à l’importance attribuée aux personnes significatives[2] ?
Cette étude à perspective sociologique qui sait déroulée sur une période d’un an est composée d’un échantillon de 85 participants, dont 49 garçons et 36 filles âgés de 12 à 18 ans. L’échantillon se divise en deux groupes distincts : les adolescents usagers (USIST) composé de 44 jeunes dont 27 garçons et 17 filles et les adolescents non usagers (NUSIST) composé de 41 jeunes dont 22 garçons et 19 filles. Pour la sélection des participants du groupe des usagers, elle a utilisé la technique d’échantillonnage consécutif, voulant que les intervenants accueillent et évaluent chaque participant qui se présentait au Centre jeunesse. Quand aux participants non usager, ils ont été choisis de manière aléatoire provenant de cinq écoles de la région du Saguenay-Lac-St-Jean. Leur échantillonnage est de type non probabiliste puisque leurs participants s’impliquent de manière volontaire à cette présente étude et ont été sélectionnés selon des critères spécifiques déterminés par la chercheuse. Quant à sa collecte de données, elle s’est déroulée seulement à partir de questionnaires remis par les intervenants du Centre jeunesse.
Lors de l’analyse des résultats, les observations ont occasionnées de nombreuses réflexions. D’abord, elle a constaté que plusieurs facteurs étaient en cause dans la consommation d’alcool ou de drogues chez les adolescents. D’une part, les résultats démontrent que les USIST sont plus susceptibles de ne pas vivre avec leur famille d’origine, d’obtenir une moyenne scolaire inférieur a 75 %, d’avoir des parents qui consomment drogues et alcool, d’avoir un plus grand risque de dépendance et troubles liés à leur consommation et d’être insatisfait de leur vie en général[3]. Ainsi, les résultats démontrent que la bière et la marijuana sont les substances privilégiées par les adolescents autant pour les usagers et que les non usagers. Par contre les jeunes usagés ont tendance à consommer du cannabis de manière plus précoce que les non usagers, ainsi vers l’âge de 12 ans comparativement à 13 ans pour les non usagers. Par ailleurs, l’étude a pu démontrer que les usagers n’ont pas comme seul problème la consommation. Les troubles associés sont le plus souvent les problèmes de santé tel que l’aliénation mentale, la pauvreté, des liens familiaux pauvres, la criminalité, la consommation présente dans la famille proche et de mauvaises fréquentations[4]. En bref, l’étude a bien permis de comparer les deux groupes et d’avoir les réponses quant à la question générale de recherche qui était de comparer les adolescents usagers (USIST) et non usagers (NUSIST).
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