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La conception de la santé a-t-elle beaucoup évolué?

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Par   •  1 Décembre 2016  •  Étude de cas  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  744 Vues

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La conception de la santé a-t-elle beaucoup évolué ?

Qu’est que la santé ? La santé est un état de parfait bien être sur le plan physique, mental et social et ne consiste pas seulement à une absence de maladie ou d’infirmité.

Selon Virginia Henderson la santé c’est l’indépendance de la personne dans la satisfaction de ses 14 besoins.

Respirer, boire et manger, éliminer, se mouvoir, dormir, Maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale (37,2 °C), Se vêtir et se dévêtir, Être propre et protéger ses téguments*, Éviter les dangers, Communiquer avec ses semblable, Agir selon ses croyances et ses valeurs, S'occuper en vue de se réaliser, Se récréer et pour finir Apprendre. La santé est une notion relative en perpétuel mouvement.

L’évolution de la santé à travers les décennies :

  • Au moyen-âge  à cette période apparait les premiers hôpitaux appelé « Hôtel-Dieu » lieu consacré en grande majorité aux nécessiteux pour l’amour de Dieu.
  • Au 18ème siècle la santé publique traditionnelle travaille essentiellement sur les règles d’hygiène et de lutte contre la contagion des maladies. La médecine s’évertue à devenir une science spécialiste des maladies, hôpitaux et laboratoire travaillent de même concert et le médecin dit « généraliste » est plus considéré comme un « spécialiste », des points de vue statistique sont mis en avant ce qui engendre un tournant de la conception de la santé, on écoute moins le patient, on étudie la maladie, la méditation des philosophes et des médecins ne sont plus actuels la statistique prime.
  • Au 19ème siècle les médecins se questionnent sur les liens entre maladies et conditions sociales cela permettra une première esquisse de la politique sociales (Loi du 15 février 1902 : loi relative à la protection de la santé publique). Les politiques de santé accentuent leurs emprises et apportent une nouvelle parole morale en mettant l’accent sur les consommations abusives, un nouveau thème est mis en avant ne pas lutter contre la menace extérieur mais aussi contre la menace intérieure prédisposition aux maladies : cardiovasculaire, troubles veineux, cancer, surpoids…. On constate également une médicalisation généralisée, propice aux industries pharmaceutiques, les exigences ne cessent de croître, s’est une quête désespérer de la santé dite « parfaite », mais qui a le revers tranchant d’accroitre les maladies iatrogènes*, cette volonté d’une maitrise totale va jusqu’à traquer l’ennemi jusqu’à l’intérieur du corps sorte de purification organique,  mais existe aussi une purification alimentaire, croissante afin de  garantir un bon vieillissement et le rôle préventif contre certaines pathologies, l’industrie agroalimentaire exploite cette demande avec des aliments contre certaines maladies, même si une bonne alimentation tente à préserver la santé et n’en reste pas moins que pour une grande majorités ses nouveaux aliments sont sans réelles efficacités en créant ses nouveaux produit de santé une nouvelle pathologie apparait l’orthorexie*.

 Cette « Utopie » d’une santé parfaite est rassurante face à la mort mais reste une mystification. Le monde médical est remis en cause et de cette confusion naît les médecines naturelles ou de bien-être.

La santé prend une place dans le quotidien et devient une forme de politesse incontournable plus que cela un phénomène de mode, l’exigence de la santé atteint donc son paroxysme alors que le nombre de maladie déclarées à l’OMS s’est accru considérablement et que sur cette même période l’espérance de vie est en croissance.

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