Analysec de Pratique Professionnelle en Nénatalogie
Analyse sectorielle : Analysec de Pratique Professionnelle en Nénatalogie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pauline Lemont • 13 Juin 2017 • Analyse sectorielle • 1 017 Mots (5 Pages) • 828 Vues
Je suis étudiante en 2ème année et j’effectue mon premier stage du S3 en service de Néonatalogie. 10 lits sont disponibles dont 2 en réanimation.
Les chambres sont composées d’un berceau sur roulette, d’une chaise pour les parents, d’une armoire de rangement pour le matériel médical (aiguilles, sonde naso-gastrique, seringue…), d’une table à langer avec une baignoire et d’un lavabo.
Chaque jour le personnel est composé de 2 infirmières et d’une auxiliaire de puériculture. Elles travaillent en 12h de 7h à 19h. D’autres professionnels peuvent intervenir durant la journée : un pédiatre, une pédopsychiatre, une kinésithérapeute, une puéricultrice de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) ¬¬¬et une éducatrice spécialisée
Les missions de ce service sont :
- prendre en charge les nouveau-nés en urgence ou non et de leur prodiguer des soins personnalisés
- accompagner les parents tout le long de l’hospitalisation de leur(s) enfant(s), et de limiter leur séparation
- envisager l’avenir des nouveau-nés.
L’entretien se déroule lors de la deuxième semaine de mon stage. Je suis d’après-midi je fais donc 12h-19h. Je prends soin d’Inaya, un bébé de 12 jours qui a subie une extravasation de perfusion au niveau du pied droit ce qui a crée une nécrose. Elle a été transférée à Amiens entre temps et est revenue dans le service la veille avec sa maman.
Inaya est née à 35 semaines, ce qui est une naissance prématurée, avec des ventouses et des forceps qui lui ont créent des lésions au niveau du visage. Sa maman est insulino-dépendante depuis l’âge de 2 ans, et était sous pompe durant sa grossesse. Un suivi de la glycémie d’Inaya est donc obligatoire.
Sa maman est très présente au quotidien, ayant des soucis financiers, une chambre à la maternité lui est réservée pour qu’elle puisse rester auprès de sa fille. C’est une maman calme, très ouverte à la conversation. J’arrive dans le service, et je rentre dans la chambre après avoir frappé à la porte. Dans le but de savoir comment c’était passé l’hospitalisation à Amiens, car au téléphone elle nous avait dit que cela ne se passait pas bien.
Je lui dis « Bonjour » auquel elle répond. Elle est assise sur la chaise au fond de la pièce à côté du berceau de sa fille, cette dernière est dans ses bras et Mme Z. la regarde. Je me place debout devant elle et lui sourit. Et je lui demande :
- « Comme c’est passé votre séjour à Amiens ? »
Elle lève les yeux au ciel avant de me répondre :
- « Pas très bien, personne ne répondait à mes questions
- Les médecins ne vous répondaient pas ?
- Non, lundi j’ai attendu le chirurgien toute la journée mais il n’est pas venu ! »
Elle me regarde le temps de me répondre et repose les yeux sur sa fille.
- « Vous en avez su plus par la suite ?
-
- Oui, il est venu mais tard le soir.
- Et il a pu répondre à vos questions ?
- Oui, mais ça m’a énervé qu’on me laisse
...