La participation politique conventionnelle
Dissertation : La participation politique conventionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baptiste Barthel • 2 Décembre 2020 • Dissertation • 1 185 Mots (5 Pages) • 1 701 Vues
Partiel Intro Sociologie Politique
Sujet : La participation politique conventionnelle
« Plus aucun citoyen ne croit qu'il puisse aujourd'hui changer concrètement sa vie, sa propre vie, par son bulletin de vote. ». Cette phrase prononcée par l’homme politique français François Bayrou, met en lumière une opinion que bon nombre de citoyens français doit partager. En effet, de plus en plus les démocraties occidentales sont touchées par le phénomène d’abstention remettant ainsi en cause la légitimité et l’intérêt d’une participation politique quelle qu’elle soit. On entend par participation politique ; l’ensemble des activités politiques qu’un individu peut exercer. Il faut néanmoins en distinguer les formes ; il existe une participation dite conventionnelle, et par conséquent une autre, de non-conventionnelle. Nous nous axerons sur la participation politique conventionnelle, c’est-à-dire celle qui est exercer dans le cadre légal et qui comprend pour un individu : le vote, l’adhésion à un parti, la possibilité de se présenter à des élections, pour ne citer que quelques exemples. Dès lors dans quelle mesure la participation politique conventionnelle, traduit-elle d’une sociologie propre à chaque individu ? Nous verrons dans un premier temps qu’il en existe différentes formes et qu’elles ont été soumises à certaines évolution, par la suite nous mettront en avant les facteurs individuels ayant un impact sur la participation des individus avant de finir par d’autres facteurs plus généraux ne relevant pas simplement de l’individu lui-même.
I – Les différentes formes de participation politique conventionnelle
A) Les formes ordinaires de participation
La forme de participation la plus connue et la plus adoptée par les citoyens est et restera de façon très majoritaire : le vote. Malgré un constat peu avantageux mettant en avant une augmentation significative de l’abstention depuis les années 1980, une importante parti d’individus se rend en bureau de vote afin d’y déposer un bulletin. Les élections présidentielles étant assez logiquement, l’élection la plus mobilisatrice. Au-delà de cette participation politique relativement commune, d’autres formes existent traduisant un engagement plus fort, plus poussé et une attirance plus affirmée pour la politique. Par exemple, un individu peut choisir d’intégrer un parti en tant qu’adhérent et offrir ses services au profit du parti politique qu’il soutient : distribution de tractes, participations aux meetings politiques à vrai dire, tout ce qui peut donner au parti davantage de visibilité.
B) La participation politique, objet d’évolution
Ces formes de participation ont été et seront dans les années futures, objets d’évolution. L’évolution du monde contemporain offre un nouveau terrain de jeu aux individus souhaitant participer à la vie politique de leur pays. Illustrant parfaitement cette idée ; l’arrivée des nouvelles technologies permet une tout autre vision et approche de la participation politique. Néanmoins, ces évolutions ne se contentent pas d’élargir les possibilités d’action politiques, elles les modifient également rendant ainsi la classification des formes de participations politiques relativement complexe. Effectivement, la distinction entre certaines formes conventionnelles et non-conventionnelles en devient difficile. A titre d’exemple, l’abstention peut être une forme de participation politique dans le but d’affirmer son mécontentement. L’individu ne va pas voter, mais son action à des conséquences politiques.
II – Les facteurs individuels
A) Le capital biologique
Par la suite, nous allons voir que de nombreux facteurs agissent et influent sur la participation politique des individus. Les premières raisons sont dites d’ordre « biologique ». C’est-à-dire qu’elles relèvent de l’individualité propre d’une personne. Elles comprennent des facteurs tels que le sexe, l’âge ou encore l’ethnie. Des ces trois facteurs, celui qui semble le plus significatif est l’âge. La part d’abstention chez les jeunes dépasse les autres catégories d’âge. Les raisons de ce détachement à l’enjeu politique sont pour la plupart expliqués par un intérêt très peu prononcé voir inexistant pour la politique. La majorité des jeunes interrogés répondent ne pas se sentir concernés par la politique de leur pays. Par ailleurs, le sexe semble aussi être un déterminant à cette participation politique ; les femmes ont tendance à moins aller voter que les hommes.
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