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LE BANDITISME EN MILIEU SCOLAIRE

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Par   •  13 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 290 Mots (6 Pages)  •  20 544 Vues

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INTRODUCTION

Le banditisme est l’ensemble des infractions comme, par exemple les agressions sexuelles, les vols, les meurtres, les dégradations, le racket, les vols, les coups et blessures, volontaires ou non, commis par des mineurs. Dans nos établissements, ce phénomène a pris de l’ampleur et il est désolant de voir les élèves se donner à de tels actes de vandalisme.

Pour mieux comprendre, nous allons chercher les causes, ensuite les conséquences et enfin les solutions du  banditisme en milieu scolaire.

I/- LES CAUSE DU BANDITISME EN MILIEU SCOLAIRE

  1. Sur le plan social

Il y a quelques années, on avance que la pauvreté est un des facteurs principaux qui pousse les mineurs à s’adonner à des actes de banditisme.  Effectivement, sans ressources, ces enfants se livrent à l’école buissonnière pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Par ailleurs, certains parents n’ont aucune réaction, d’autres sont même complices et encouragent leurs besoins extra, les conduisant à commettre des délits. On annonce également que les émissions ont la télévision a un rôle dans la montée de la délinquance juvénile. Chez nous, on laisse les enfants regarder tous les programmes même ceux réservés aux adultes. Des films violents où on parle de braquage et de sexe. la perte des valeurs. Les entretiens qualitatifs ont révélé un sentiment relativement fort de remise en question des fondements moraux de la vie sociale: individualisme tendant à l’égoïsme, déclin du sentiment religieux, incapacité des générations récentes à aspirer à des idéaux non matérialistes

  1. Sur le plan politique

L’une des causes de la délinquance des jeunes apparaît être de la faute des politiciens qui poussent la population à avoir des doutes sur les jeunes. Une fois qu’ils réussissent à convaincre de nombreuses personnes de la responsabilité des jeunes, ils promettent de la sécurité pour pouvoir récolter le maximum de votes lors de leurs élections.

  1. Sur le plan institutionnel

La démission des institutions, qui n’assurent plus leur rôle de prévention ou de répression de la délinquance. Ainsi, école, justice et police sont parfois considérées comme incapables de remplir leur mission de maintien de l’ordre et de la moralité publics. La présence de communautés étrangères inassimilables à la population locale. Dans cette optique, la délinquance a été causée par la brèche faite dans les institutions, dans les valeurs et dans les comportements, par des populations allogènes, incapables ou non désireuses de s’intégrer dans la société d’accueil et d’en respecter les lois. On évoque souvent aussi l’idée de cultures différentes où la violence serait banalisée.

II/- LES DANGERS DU BANDITISME EN MILIEU SCOLAIRE

  1. Sur les élèves délinquants

La multiplication du nombre des délinquants crée un climat d’insécurité dans les écoles. Ils deviennent  des «voyous». Ils font de la prison ou sont enfermés dans des maisons de redressement ou de rééducation.

  1. Sur le développement du pays

Plus encore, ces délinquants scolaires contribuent à la propagation de nombreux fléaux sociaux comme le trafic de stupéfiants, la prostitution, le commerce des boissons alcooliques dans nos établissements. Il instaure l’insécurité dans la cité, Il dérange en bafouant certaines valeurs reconnues par les adultes, Il hypothèque l’avenir du pays dès lors que l’on admet que la jeunesse est l’avenir d’un pays : « Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirais quelle nation tu auras ».

  1. Sur les autres élèves

Les jeunes agresseurs ont comme cibles leurs amis élèves qui ont peu ou pas de moyens pour se défendre. Ce sont les portes monnaies, les sacs qui sont arrachés. Parfois les élèves agresseurs s’emparent des atours de leurs victimes (montres, bracelets, chaînes…)

III/- LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LE BANDITISME EN MILIEU SCOLAIRE.

  1. Sur le plan scolaire

Il est nécessaire de renforcer les équipes pluridisciplinaires autour et dans le milieu scolaire :

  • Au sein des lycées le Service Social auprès des élèves a un effectif très réduit d’Assistants de Service Social qui ne peuvent répondre à l’ensemble des besoins. Souvent un seul professionnel se partage entre plusieurs établissements scolaires, le suivi régulier des élèves rencontrant des difficultés est devenu difficile voire dans certains cas impossible. Un Service Social plus étoffé, avec notamment la charge d’un seul établissement par professionnel serait un grand pas pour une prévention précoce et efficace auprès des jeunes.
  • Les difficultés commencent très tôt dans la vie des enfants et arrivés au lycée bien des problèmes sont déjà installés. Nous proposons de revenir à un service social en faveur des élèves dès l’école maternelle ce qui permettrait d’une part un travail d’équipe efficace avec les instituteurs et d’autre part une véritable action préventive au cœur même des premiers symptômes de difficulté sociale.
  • Il ne faut pas sous-estimer la place que peuvent avoir des groupes de parole entre enfants où à travers des thèmes très divers, l’enfant apprend à s’exprimer et exprimer ses émotions, à écouter la parole des autres et à la respecter, à prendre en considération les différences et les ressemblances entre les membres du groupe. Des expériences style «groupes d’enfants médiateurs » au cours de la recrée, animés par des adultes qualifiés (travailleurs sociaux, psychologues, instituteurs) ont montré l’intérêt d’une telle démarche participative en complément des cours d’éducation civique plus structurés. Leur généralisation serait aussi un plus pour une véritable prévention.
  1. Sur le plan parental

Contrairement à de nombreuses idées reçues, les parents dans une grande majorité ne sont pas démissionnaires mais ils sont disqualifiés comme le sont d’ailleurs également fréquemment les personnes qui vivent avec les minima sociaux. Cette disqualification se traduit par des attitudes de repli et des stratégies d’évitement lorsque leurs enfants sont désignés comme « à problème » voire comme délinquants. Il est donc nécessaire d’engager un travail auprès de ces parents afin de leur permettre de retrouver leur légitimité auprès de leurs enfants. C’est pourquoi le développement d’actions en leur direction qui renforcent leur capacité et leur parentalité devrait être particulièrement favorisé. Des groupes de paroles aux maisons des parents des expériences existent un peu partout en France mais celles-ci sont limitées. Elles peinent à être pérennisées et sont limitées dans leurs moyens.

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