Citoyenneté et participation politique
Cours : Citoyenneté et participation politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yohan El Manoguy • 28 Novembre 2017 • Cours • 1 948 Mots (8 Pages) • 969 Vues
Science politique : citoyenneté, partis, élections
Chapitre 1 : Citoyenneté et participation politique
La citoyenneté est un ensemble de droit à participer au système démocratique. Mais qu'est-ce que participer en démocratie ? Il n'y a pas de démocratie sans possibilité de participation mais celles ci sont encadrée et ne bénéficie pas de légitimité. Il existe un droit à la participation qui définit la citoyenneté mais ce droit ne suffit pas à générer des pratiques de participation. La notion de citoyenneté est liée à celle d’État et de démocratie. L’État relève d'une activité spécialisée et repose sur des instituions spécifiques. Les États modernes sont séparés entre gouvernés et gouvernants. Il y a une frontière stricte mais pas totalement fermée et pourtant on parle de démocratie. En dépit de cette séparation les gouvernés ne sauraient rester totalement passif et leur principal pouvoir est de choisir les gouvernants. Le vote est à la fois un acte de souveraineté et de dépossession. La démocratie selon Lincoln est une fiction mais la démocratie dans son principe le suppose et donc d'un côté il y a la séparation mais en même temps l’État encourage les gouvernés d'intervenir dans les affaires publics. Le principe démocratique induit la participation politique. On appeler participation politique l'ensemble des activités individuelles ou collectives susceptibles de donner aux gouvernés une influence sur le fonctionnement du système politique. La démocratie est censer inciter à la participation. Un citoyen est un gouverner à qui on reconnaît un droit de participer au système politique, un droit d'action. Quelle forme prend cette participation ? Quelles sont ces conceptions de la citoyenneté ?
- La citoyenneté : un droit à la participation politique
Pierre Rosanvallon publie Le sacre du citoyen en 1992 qui montre comment en démocratie ce qui est le fondement de la démocratie est le citoyen. En France, ce droit s'amorce avec la Révolution qui voit la souveraineté du peuple proclamé. Ce droit va mettre un siècle pour être reconnu comme le principal droit des citoyens. On assiste également à une diversification de moyens de participation.
A) Le sacre du citoyens
Le peuple ne gouverne pas directement, il participe en désignant ses représentants. On va pourtant avoir autour de ce socle un élargissement des moyens de participation. Bernard Manin distingue trois âge de la démocratie depuis la RF :
- La démocratie parlementaire qui correspond à la première moitié du 19e siècle donne aux parlementaires un rôle décisif. Le pouvoir est dans le parlement sachant que ses députés sont élus au suffrage censitaire (peu d'électeurs)
- la démocratie des partis qui correspond à l’avènement du suffrage universel. Le vote s'étend au plus grand nombre ( 1848-> 200000 à 5000000 d'électeurs). Les partis forment une nouvelle forme de participation politique.
- La démocratie du public qui correspond à une forme de déclin des partis politiques et au fait que ce soit l'opinion public qui s'exprime qui détient le pouvoir que ce soit à travers le vote ou par les sondages. Notamment grâce au développement des médias.
Il y a un droit de la participation qui va se développer à travers plusieurs réformes : le droit de grève, de se syndiquer, la liberté de la presse et le droit de s'associer. Voila 4 droits qui définissent un potentiel participatif. Les sondages d'opinion se sont généraliser dans les années 50 et ont se demande si c'est une façon de participer. Il y a deux écoles, le pour qui considère que les sondages sont démocratiques notamment en révélant une majorité silencieuse, et le contre qui considère le sondage comme n'étant pas démocratique car il ne concerne qu'une petite partie de la population. Il y a une potentialité participative des sondages.
B) Démocratiser la démocratie
La démocratie ne cesse d'être critiquer pour ses limites et dès l'émergence du vote le caractère étriquer de la participation électorale va être dénoncer. Il a été critiquer comme une forme de dépossession, le peuple renonce à sa souveraineté en s'en remettant aux représentants, une forme abdication de souveraineté. Certains veulent renforcer les possibilités de participation car ils considèrent qu'il faut démocratiser la démocratie. Il y a plusieurs manières : étendre le droit de suffrage, multiplier les occasions de voter. Ce sont développé depuis plusieurs années des formes de démocratie participative. Elle donne de nouveaux pouvoirs aux citoyens à travers plusieurs dispositifs : les referendums, les conseils de quartiers, la démocratie électronique... Cela enrichi la participation et ne la réduit pas au vote. Il n'en reste pas moins que la démocratie reste représentative car fondamentalement la théorie démocratique est capacitaire, on estime que seul les plus compétents peuvent participer. En France, la participation repose sur le critère de nationalité, c'est une condition de la citoyenneté électorale ce qui n'est pas le cas partout.
- Des modes de participation politiques plus ou moins légitimes
C'est autour du vote que s'organise la vie démocratique. Au cours de l'histoire on a observer une augmentation des moyens légaux de participation. Où commence la participation ? Quel est le degrés de légitimité des différentes formes de participation ?
A) Où commence la participation politique ?
Parler de politique est une forme de participation politique dans la mesure où ses discussions influence le fonctionnement du système politique, produisent une forme de légitimité des gouvernants, construisent des rapports de forces. Paul Lazarsfeld va montrer que la société est structurés en groupe d'individus et que dans ses groupes il y a des leaders d'opinions qui vont être très influents pour le groupe. Les discussions politiques sont un objet de recherches des sciences politiques. Ces travaux montrent qu'une minorité de citoyens parlent régulièrement de politique. Eliasoph montre qu'il y a des stratégies d'évitement dans la mesure où la politique est conflictuel, elle tend parfois à être occultées et de plus en plus et considérer de plus en plus illégitime. Il existe un continuum de participation politique.
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