Analyse de situation refection d'un pansement
Analyse sectorielle : Analyse de situation refection d'un pansement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilia29 • 4 Mars 2020 • Analyse sectorielle • 1 230 Mots (5 Pages) • 2 007 Vues
J’ai effectué mon stage en psychiatrie.
Dans un premier temps je vais vous décrire le service dans lequel j’étais, pour ensuite vous expliquer l’analyse que j’ai choisi de faire : la réfection d’un pansement. Enfin, je vous présenterai les solutions mises en place, avant d’expliquer pourquoi j’ai choisi cette situation.
Le service dans lequel j’étais compte 28 lits donc 28 patients. Mise à part deux chambres doubles, toutes les chambres sont individuelles et équipées d’une douche.
Il y a une salle télé ainsi qu’une terrasse. Les patients prennent tous leurs repas au réfectoire.
Il y avait au minimum 4 infirmiers dans le service et 2 aides-soignants, ainsi que 4 médecins psychiatres. Une psychomotricienne et un ergothérapeute venaient 2 fois par semaine.
J’ai donc choisi d’effectuer mon analyse de situation sur la réfection d’un pansement.
Il faut savoir que dans le service de psychiatrie peu de soins techniques sont réalisés : les prises de sang, les poses de cathéter, les toilettes, etc, sont assez rares. Il y a plus de relationnel avec les patients, avec beaucoup d’éducation et d’observation.
La réfection du pansement se fait sur M. E qui est un patient âgé de 48ans il pèse …
M. E est un patient connu du service qui vient et revient dans le service de psychiatrie. Sa dernière entrée était le 19 aout 2019 dû à son syndrome de Korsakoff. C’est un trouble neurologique qui fait que le patient a des absences et des oublis. Le patient n’a plus la notion du temps et est amnésique. Il faut savoir aussi que M.E est diabétique et a des plaies au niveau du tibia gauche et droit. Son pansement doit être refait tous les jours. La plaie gauche est beaucoup plus grosse que celle sur la jambe droite et donc beaucoup plus douloureuse.
Pour une personne diabétique les plaies ont plus de mal à cicatriser. En effet, chez ces patients, le sang circule mal dans l’organisme à cause de leur glycémie soit élevée.
M.E doit se déplacer en fauteuil roulant à cause de ses plaies. Il n’est pas autonome pour les tâches du quotidien.
Le vendredi 27 septembre, j’étais du matin avec une autre étudiante IDE qui elle est en 3eme année ; nous l’appellerons Marie. Elle avait l’habitude de faire le pansement de M.E, je l’avais d’ailleurs déjà fait avec elle 2 fois, ce qui m’a permis d’avoir quelques explications de sa part.
Pendant que Marie préparait le chariot avec tout le matériel nécessaire pour le pansement, je suis allée chercher M.E dans la salle télé pour lui expliquer qu’il fallait que je l’amène dans sa chambre afin de refaire le pansement. Après l’avoir amené dans sa chambre, avec Marie on l’aida à s’installer au lit car pour lui les déplacements sont difficiles à cause de ses plaies. Une fois installé, nous avons enlevé le pansement ; M.E était déjà douloureux avant d’enlever le pansement. Nous constatons alors la présence de fibrine sur la plaie, ce qui n’est pas une bonne chose car elle ne contribue pas à la cicatrisation, bien au contraire, elle la retarde. Nous savions donc qu’il fallait l’enlever et pour enlever la fibrine nous devions gratter à l’aide d’une curette. Avant cela nous avons commencé par nettoyer les plaies aves de l’eau et du savon. Il me semble important de rappeler qu’à ce moment-là, M.E était déjà douloureux. Je décide alors d’appeler l’infirmier qui après avoir regardé la prescription du médecin, lui donna un antalgique pour atténuer la douleur. Marie pris la jambe gauche ou la plaie était plus grosse et moi la droite et on commença à gratter à l’aide de la curette. M.E était très douloureux et souffrait énormément, il se redressait sans cesse et disait sans crier « j’ai mal ». Au début on le rassurait tout en continuant
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