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La réfection d’un pansement simple au talon

Rapport de stage : La réfection d’un pansement simple au talon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Août 2016  •  Rapport de stage  •  771 Mots (4 Pages)  •  1 164 Vues

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La réfection d’un pansement simple au talon

J’ai choisi de décrire la pose ou réfection d’un pansement simple car c’est un soin infirmier de base mais qui peut très vite se compliquer et devenir une tache compliquée.

Dans cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes comptant 119 chambres, après avoir prodigué les soins et administré leurs traitements aux patients que l’on m’a attribué, je rejoins mon infirmière tutrice pour la fin de son tour. Il est bientôt 10 heures et elle me propose de venir avec elle pour changer le pansement d’une patiente alitée dont la toilette a déjà été faite. Nous finissons de préparer le chariot à pansements avec une solution hydroalcoolique, des gants, 2 sacs poubelles (dont un pour tout ce qui sera souillé), quelques compresses stériles, du sérum physiologique, un antiseptique (type Betadine dermique), une fixation (type Hypafix) pour maintenir le pansement car il se situe au talon, et le pansement hydrocellulaire (type Biatain) comme suivant la prescription médicale.

Nous entrons donc dans la chambre de madame Q, une dame âgée de 94 ans alitée car très douloureuse à la mobilisation et en fin de vie. Je me présente et lui signale qu’aujourd’hui c’est moi qui changerais son pansement au talon.

Je m’installe au pied du lit réglé à ma hauteur, le chariot à coté avec tout le matériel à porter de main. J’effectue une friction hydroalcoolique et enfile une paire de gants pour commencer à ôter l’actuel pansement. La tutrice m’explique qu’ils ont l’habitude de noter la date de pose du pansement sur celui-ci mais dans notre cas, rien n’est noté ce qui a l’air de l’agacer. Je termine d’enlever la bande de fixation et commence à décoller l’ancien Biatain qui à ma grande surprise reste au contraire bien adhésif surtout au niveau de la plaie. Je préviens alors Madame Q que cela risque d’être douloureux et retire le plus délicatement possible le pansement hydrocellulaire.

Je découvre alors une plaie nécrosée sur laquelle des bouts de mousse du pansement hydrocellulaire sont restés collés et me retourne vers l’infirmière cherchant un peu d’aide. Lorsqu’elle se rend compte de l’état de la plaie, elle s’exclame et m’explique que le pansement a été laissé sans être changé beaucoup trop longtemps, d’où l’importance de marquer la date dessus.

Pour enlever les parties de mousses ayant adhérés à la plaie, elle m’indique comment les imbiber de sérum physiologique pour les enlever sans trop de douleur pour la résidente.

Après avoir retiré les reste de pansement, effectué une friction hydroalcoolique et un changement de gants, je m’applique donc à nettoyer la plaie avec la Betadine dermique avec la technique de « l’escargot », du centre vers la périphérie en circulaire (du propre vers le sale) en respectant le protocole « main propre – main sale ». Après avoir laissé un temps minimum d’action pour la Bétadine, je pose le nouveau pansement pansement hydrocellulaire sur la plaie, qu’il faut ensuite maintenir avec l’Hypafix car il adhère mal au niveau du talon.

Madame Q ne s’est pas plainte durant toute la réfection du pansement mais cela a été visiblement désagréable et douloureux pour elle au vu des grimaces qu’elle

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