Simple Plan

Séance de rattrapage pour les fans de Simple Plan : le groupe canadien sera sur la scène du Zénith de Paris 16 mars 2012. La formation pop/rock devrait sans aucun doute interpréter son dernier tube "Jet Lag", ainsi que les autres titres figurant sur l'album "Get Your Heart On !", en bacs depuis le 21 juin. Ne manquez pas l'ouverture de la billetterie !

Depuis 2005 on parle du plan de déplacements urbains, le PDU, de l'agglomération périgourdine. Plus qu'un simple plan de circulation, c'est une réflexion pour trouver des solutions aux embouteillages qui augmentent mécaniquement avec le nombre de voitures.

La Communauté d'agglomération périgourdine, qui communique beaucoup sur le sujet depuis des années (par des enquêtes sur le terrain, avec quelques réunions publiques, par son journal « Cap Forum », à travers la presse et dernièrement sur son stand à la foire de Périgueux) a plutôt bien fait passer le message auprès des Périgourdins. Mais voilà, on ne voit toujours rien venir.

À chaque embouteillage on se demande où sont les solutions annoncées : la navette ferroviaire, les couloirs de bus et de nouvelles lignes de Péribus, les pistes cyclables, des ponts, des déviations… Depuis la mise en service du pont Sud en 2002, suivie de la création de quelques giratoires, on ne voit plus guère de réalisations. Et c'était avant le lancement des études du PDU. Un PDU qui n'a cessé de prendre du retard d'année en année.

Diminuer les voitures

En mai 2010, une grande réunion publique à Périgueux présentait les grands choix faits par les élus après de longues études. Un plan qu'ils n'ont finalement voté que le 26 juin 2011. Et pour que tout soit légal, il faut encore réaliser l'enquête d'utilité publique, ce qui devrait nous mener à la mi-2012.

Des péripéties ont mis la plupart des projets en retard (lire ci-dessous). Des retards que Claude Bérit-Debat le président de la CAP, veut relativiser : « Il faut faire les choses dans les règles, car un PDU est opposable aux tiers. Il y a des oppositions (par exemple sur les emplacements de couloirs de bus ou le pont de l'Arsault), le dossier doit être parfait. Nous ferons une grande réunion publique début 2012 pour lancer l'enquête publique. Notre volonté reste la même : il faut diminuer la place de la voiture dans l'agglomération, il n'y a pas d'autre solution. »

Mais pour remplacer les voitures, il faut bien d'autres moyens de transport. La refonte du réseau Péribus prévue à la rentrée a pris du retard pour des raisons de négociations difficiles avec l'opérateur. « Mais on vient de voter l'achat d'un minibus électrique pour des navettes gratuites dans le centre-ville dès le 17 décembre », rappelle Claude Bérit-Debat.

La refonte du réseau sera pour début 2012. Sa concession, qui arrive à échéance fin 2012, va vite être réétudiée : « On pense aussi à une reprise en régie. Les bus nous appartiennent déjà. Nous n'excluons aucune solution. »

Un budget de 70 millions

La partie ferroviaire est prise en charge par la Région, qui pour l'instant est bloquée par le manque de matériel.

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