Analyse de pratique en ehpad

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SOMMAIRE

INTRODUCTION        1

DESCRIPTION DE LA SITUATION        1

QUESTIONNEMENT        2

ANALYSE DE SITUATION        3

CONCLUSION        4

INTRODUCTION                                          

Les EHPAD sont des établissements médico-sociaux, pouvant aussi bien accueillir des personnes autonomes que des personnes ayant besoin d’être aidées dans chaque fait et gestes de la vie courante. La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupe Iso-Ressource) permet d’évaluer le degré de dépendance physique ou mental d’une personne âgée dans l’accomplissement de ses actes quotidiens.

Les EHPAD doivent disposer d’équipements adaptés et de personnel médical, tel qu’un médecin coordinateur, un infirmier coordinateur, des infirmiers, des aides-soignants, des  auxiliaires de vie, dont le nombre est fixé selon la capacité d'accueil de l'établissement.

La résidence dans laquelle j’effectue mon stage dispose de 80 studios, répartit sur 3 étages.
Les personnes âgées dépendantes ont plus de 60 ans et sont momentanément ou durablement atteintes de pathologies invalidantes les empêchant d'accomplir les actes de la vie quotidienne. Leur dépendance peut être due à l'altération de fonctions physiques et/ou de fonctions mentales. La moyenne d’âge est de 88 ans.

DESCRIPTION DE LA SITUATION

Madame B est âgée de 104 ans, elle est veuve et à un fils.

Avant de venir en EHPAD, Madame B vivait seule chez elle, avec pour seule aide ses voisins, elle a travaillé toute sa vie à l’usine Michelin. Suite  à une hospitalisation en court séjour gériatrique à l’hôpital de Riom pour agitation, elle a été admise en janvier 2010 au sein de l’EHPAD. A son arrivé aux Sources, Madame B a été classée GIR 4. A l’heure d’aujourd’hui Madame B est GIR 1 c'est-à-dire que c’est une personne qui a perdu toute son autonomie mentale, comportementale, locomotrice et sociétale. Ceux sont des personnes qui sont considérés comme étant en fin de vie.

Madame B a peu d’antécédents médicaux, un cancer du colon, une cataracte bilatérale ainsi que des troubles cognitifs avec des épisodes d’agitations majoré par une surdité quasiment complète.  Avant d’être complètement alité Madame B aimait participer à l’activité musique.  

Comme je l’indiquais plus haut Madame B est grabataire et passe donc la journée au lit, ce qui implique bien évidemment une toilette au lit en respectant les règles d’hygiène, de confort et de sécurité du résident.

Présentation de la situation :                                                                                      

Il est 9h30, Madame B a déjeuné, ceux sont les auxiliaires de vie qui lui ont donné. Nous entrons moi et C pour effectuer la toilette. Je précise que j’ai très peu d’information sur cette résidente mis à part qu’elle est alitée, en fin de vie et démente. Elle peut avoir des réactions très violentes si elle se sent agressée. C me demande si je veux malgré tout me lancer et effectuer avec son aide la toilette de Madame B.  Je me lance et commence tout d’abord par me présenter à Madame B en lui précisant que je suis élève IDE. Pas de réponse. Etant atteinte de démence j’évite de commencer par le visage et puis Madame B est souillée. Nous changeons donc sa protection. C’est à ce moment là que les choses se compliquent, toujours dans l’optique d’expliquer à la résidente et dans un but d’apaisement je dis à madame B que je vais la mettre au propre et lui demande donc de se tourner vers ma collègue. Là, elle commence à s’agiter je touche au corps  à son intimité propre. Elle commence à nous injurier, crier et se débattre. Je suis décontenancé. Me voyant peut être hésiter C décide de prendre le relais. Elle me dit de lui tenir les mains qu’elle va aller à l’essentiel et que l’on verra après pour le reste. Madame B est toujours autant agitée ! J’essai à nouveau d’apaiser Madame B en lui disant que nous faisons ça pour elle pour qu’elle se sente mieux par la suite. Et là ma collègue me répond que maintenant ca suffit, que toute façon Madame B ne me comprend pas vu qu’elle est démente, ça ne sert donc à rien de lui parler. Nous terminons la toilette sous les cris de la résidente et nous passons à la chambre suivante…

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