Analyse de Pratique Professionnelle medecine post urgence
Rapport de stage : Analyse de Pratique Professionnelle medecine post urgence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Élise RANCE • 17 Janvier 2022 • Rapport de stage • 676 Mots (3 Pages) • 498 Vues
Élise Rance G5 (CT) Promo 2020-2023
Analyse de Pratique Professionnelle
Lieu : Dans le cadre de mon stage du semestre 3, j'ai passé 10 semaines dans un service de Médecine Post-urgence et d’unité d’hospitalisation de courte durée à Ambert. Il accueille des patients aux pathologies très variées dont la plupart viennent des portes, c'est-à-dire les Urgences. Leur durée de séjour peut aller de quelques jours à quelques semaines. Dans ce service interagissent les médecins, les infirmiers et aides-soignants mais également les kinésithérapeutes, assistantes sociales, psychologues et diététiciennes.
Situations ou activités vues ou réalisées : La situation dont j'ai choisies de parler, concerne un patient âgé 83 ans, arrivé dans le service durant mes 5 semaines de stage pour une altération de l'état général, maintien à domicile difficile et confusions. Ce patient était déjà connu des services psychiatriques de Thiers. Il était hospitalisé à répétition pour trouble cognitif majeur, démences, qui pouvait nuire à son entourage. Particulièrement son épouse. Ils vivent tous les deux dans une maison de campagne, éloigné de la ville. Leur fils ainé leur rend visite très souvent. Mais malgré cela, le patient restait très instable psychologiquement.
En effet, dès son arrivée, j’ai remarqué certains signes qui prouvent le diagnostic de trouble cognitif et démence. Il était vite désorienté dans le temps et dans l’espace, soufré de sautes d’humeurs fréquentes et confusion dans ses propos. Au début de son hospitalisation dans le service, je ne me suis pas occupé particulièrement de ce patient. Mais un soir l’équipe soignante a était débordé par les arrivées tardives des patients en provenance du service des urgences. C’est donc moi-même qui est suis allé donner le traitement pour ce patient. Avant de finir d’expliquer la situation, je me permais de recontextualiser la journée de Monsieur X. Le matin le patient était très calme et très souriant malgré le faite qu’il soit contentionner au fauteuil pour son bien-être et celui de l’équipe soignante. La prise des paramètres vitaux c’était très bien passé selon mes confrères. Puis en début d’après-midi, après le repas, Monsieur X à commencé à s’agiter. En effet, il s’est mis à hurler dans sa chambre le prénom de son épouse, un calmant qui était en si besoin dans son traitement lui a était administré vers 14h. Celui-ci a fait effet dans les 30 minutes qui ont suivi. Le patient est resté calme tout le reste de l’après-midi. Mais il recommençait à s’agiter autour de 17h30. Nous décidons donc de lui donner son diner afin de le calmer sans utiliser son traitement en si besoin. Arrivé 18h, je me prépare à rentrer dans sa chambre afin de lui administrer son traitement de soir, puis lui évaluer l’EVA si possible. Mais en rentrant je me rends compte que Monsieur X avait sectionné sa tubulure avec son couteau et avait commencé à couper sa contention pelvienne au niveau des hanches. J’informe directement une infirmière pour constater les faits et savoir quel comportement adopter dans cette situation. 10 min plus tard, je retourne dans la chambre de Monsieur x pour essayer de lui administrer son traitement mais sans résultat. Il a essayé de me faire croire qu’il prenait son traitement alors qu’il le gardais dans le creux de sa main. Je m’en suis bien sûr rendu compte immédiatement. Je lui ai donc demandé gentiment de soi prendre le traitement soi de me le rendre. Pour que je puisse faire ma traçabilité de prise de traitements dans les règles. Je ne suis finalement pas arrivé à me faire rendre le traitement, c’est une infirmière du service qui a réussi à lui reprendre.
...