TPE Sciences Et Technologie

Avant même de s’intéresser aux thèmes proposés, nous avons constitué les groupes de travail. Pour ma part, je me suis associé, comme à l’accoutumée avec mon ami S…M. Lui est plus attiré par la physique, moi, par la biologie, je désire faire des études de médecine. Donc les deux compétences requises pour ce TPE étaient réunies.

La seconde grande étape fut celle de trouver le thème puis le sujet exact de notre TPE. Nous nous sommes retrouvés, devant des colonnes de thèmes, sans la moindre inspiration et surtout avec l’angoisse de ne pas trouver de sujet et de prendre du retard. En fait, nous avons sûrement dû nous précipiter : plutôt que de s’obstiner à chercher des sujet précis, des problématiques, des plans, nous aurions dû chercher des pistes, nous interroger sur nos goûts. Tant bien que mal, nous avons opté pour le dopage, après presque deux heures d’agitation inutile.

Pendant le week-end, je suis allé à la bibliothèque municipale pour chercher des livres à ce sujet. J’ai complété ma recherche sur internet. Simon, en parallèle, s’est lui aussi documenté. Lorsque j’ai lu les informations, j’ai exprimé un certain malaise : seuls des principes étaient exprimés, des question d’éthiques, pas de biologie ni de physique à proprement dit. Par exemple, Simon et moi avons trouvé les différents moyens de se doper, (en augmentant la force et la puissance musculaire, en améliorant l'oxygénation, accroissant la concentration par exemple) quelques explications brèves sur leur fonctionnement mais pas plus. Nous avons donc décidé, lors de la seconde séance encadrée, de ne plus traiter de ce sujet. Que choisir alors ? Moi qui aime énormément la biologie, en particulier la physiologie, n’ai pu m’empêcher de témoigné mon attirance pour le sujet sur le goût (dans le thème sciences et aliments). Simon a finalement accepté de chercher des informations sur ce sujet. Et là ! Une révolution. Les premiers documents que nous avons trouvés étaient des Science et vie junior, et l’un d’entre eux était un numéro hors série que venait juste de lire Simon et qui l’avait intéressé. Donc par la suite, le travail collectif s’est effectué d’une manière moins tendue, il est apparu dans le groupe comme une volonté de découvrir. De plus, sur ces documents nous avons trouvé des schémas, des formules chimiques. Nous avons, pour résumer, trouvé des informations purement scientifiques. Nous avons donc décidé de rester sur le thème du goût.

Immédiatement nous avons opté pour la première problématique venue, la plus succincte, la plus évidente : « comment apparaît la sensation gustative ? ». Nous avons récolté des informations, principalement, répondant aux questions où ? et comment ?. Personnellement, avec ces informations, je ne voyais pas comment faire un plan, je ne sais pas comment l’expliquer, je ressentais un blocage. Nous concevions une première partie traitant du où ? et une seconde du comment ? . Cependant la première partie était trop petite pour être divisée, la seconde trop vaste pour cibler la problématique. Au bout de deux semaines tout de même, nous avons réalisé que les informations que nous avions étaient trop précises et que nous devions traiter le thème d’une façon plus générale. Néanmoins l’étude sur le goût nous a permis de retenir de nombreux exemple pour la rédaction finale. Les bourgeons gustatifs sont des cellules nerveuses avant tout, n’y a-t-il pas un principe de fonctionnement général, qui s’appliquerait à toutes les cellules nerveuses ? Nous nous sommes posé cette question et à ce moment, l’évolution de notre TPE a pris un tournant décisif. Nous nous sommes donc mis immédiatement à la recherche d’un principe de fonctionnement général, s’appliquant à toutes les cellules nerveuses. Ceci ne fut pas compliqué un hors série de Science et vie junior traitait justement des cinq sens, et nous avons pu constater que le mode de fonctionnement des cellules sensorielles (donc nerveuses) était semblable, qu’il était basé sur la polarisation de ces cellules. Nous avons donc décidé d’abandonner notre ancienne problématique.

Nous avons multiplié les sources d’informations, internet, la Grande Encyclopédie Larousse mais surtout la Biologie chez De Boeck, qui fut notre « partenaire » jusqu’à la fin. Nous avons pu remarquer que les ions tenaient une place importante dans l’apparition du message nerveux lui-même. Ensuite, en feuilletant les autres pages

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