L’objet, une création de l’homme
Commentaire de texte : L’objet, une création de l’homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Floralyse MONTRON • 9 Septembre 2017 • Commentaire de texte • 749 Mots (3 Pages) • 787 Vues
Culture- Générale
Sujet 1 – l’objet une création de l’homme
L’objet est une chose concrète et perceptible par la vue ou le toucher. C’est une chose solide fabriquée et considérée comme un tout par l’homme. Ce corpus le démontre par ces quatre documents. Ce dernier est composé d’un document iconographique, d’un essai philosophique de Gilbert SIMONDON, d’un article de revue de Bruno JACOMY et d’une autobiographie de François BON. Ces documents posent une question à travers leur contenu : quelle est la place et la fonction de l’objet face à l’homme ? Tout d’abord, la genèse de l’objet sera analysée. Puis ce seront les fonctions de l’objet qui seront analysées. La création de l’objet est due aux ancêtres des humains : les homos sapiens. En effet, Bruno JACOMY le prouve dans sa « chronique de l’innovation technique », lorsqu’ il décrit comment les ancêtres des humains créaient des objets pour chasser avec des morceaux de bois, des os, et ce qu’ils trouvaient dans leur environnement de vie. Ces derniers ont commencé à créer des objets qui facilitent la vie de l’homme. Plus les années ont passé, plus les objets ont évolué. Effectivement, au départ les objets étaient créés avec des matériaux tels que le bois, les os, etc. maintenant les objets sont à base de pétrole, de métaux, de plastique, de caoutchouc. Ce sont des matériaux naturels de base mais ils sont modifiés par la suite pour avoir une forme bien conditionnée. « L’autobiographie des objets » le démontre avec le microscope. Avec les années, les objets deviennent une continuité de l’homme. En effet, Gilbert SIMONDON montre dans son essai philosophique que l’objet est détachable de son créateur. Certes il se détache de son créateur mais l’homme a du mal à se passer de ces objets car ce dernier a la sensation de ne plus exister. « L’autobiographie des objets » et la « chronique de l’innovation technique » le démontre par le fait que l’homme ne se voit pas sans son objet fétiche. Dans la « chronique de l’innovation technique », l’évolution des objets mène aux machines automatisées qui excluent l’homme dans la fabrication des objets tels que les voitures, les ordinateurs, etc. Le document iconographique, qui représente des Somaliens qui cherchent du réseau pour garder contact avec leurs proches, mènent à la conclusion que leurs téléphones sont la continuité de leur bras. « L’autobiographie des objets » démontre que sans microscope l’homme ne peut voir ce qui est invisible à l’œil nu. D’après la genèse de l’objet, ce dernier à plusieurs fonctions. L’objet peut avoir des fonctions utilitaires, symboliques, affectifs, etc. L’essai de Gilbert SIMONDON démontre que l’objet est utilitaire puisqu’il remplace l’homme. Dans « L’autobiographie des objets », la « chronique de l’innovation technique » et le document iconographique, l’objet a une fonction utilitaire. En effet, la télécommande est utile pour allumer, éteindre la télévision voire même pour changer de chaines ou augmenter le volume sans avoir à se déplacer de son fauteuil ou de l’endroit où l’homme se trouve. Le microscope quant à lui est utile pour découvrir la nature et ce qui n’est pas visible à l’œil nu. Le téléphone a son utilité lorsque l’homme souhaite téléphoner à ses proches. Ces objets ont également une fonction culturelle. Effectivement le microscope permet la découverte de la nature et le téléphone peut permettre une information culturelle lors d’un appel ou s’il est équipé d’internet ou d’application. Dans la « chronique de l’innovation technique » les objets créés par les homos sapiens ont une fonction culturelle. En effet, c’est dans leur culture de créer des objets avec des matériaux naturels. Les objets créés par les homos sapiens ont une fonction identitaire vu que ce sont eux qui les ont construits. La fonction affective d’un objet a pour définition de se souvenir de ce qui s’est passé, de qui l’a offert ou autre. Le microscope a une fonction affective vu que c’est un cadeau de Noël. Le téléphone a également une fonction affective mais aussi sociale lorsque son utilisateur a un de ses proches en communication. Pour conclure, il est possible de dire que « ce n’est point dans l’objet que réside le sens des choses mais dans la démarche » (Antoine de Saint Exupéry). En effet l’objet a une place irremplaçable dans la vie de l’homme non pas pour son utilité mais pour ses différentes fonctions. Les fonctions de l’objet sont multiples mais seraient-elles autant multiples lors de la dématérialisation de l’objet ? |
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