La Mondialisation
Dissertation : La Mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoomdima123 • 11 Février 2015 • 2 795 Mots (12 Pages) • 914 Vues
Notion et manifestations de la mondialisation
1. Notion de mondialisation
Définitions :
* Internationalisation : c’est un processus qui caractérise le développement des relations économiques entre les nations. A l’internationalisation des échanges, caractérisée par l’accroissement du volume des biens et des services échangés, s’est ajoutée l’internationalisation de la production.
* La mondialisation :
- Intégration économique mondiale qui va au-delà de l’internationalisation des échanges de marchandises, de services ou de capitaux et qui se caractérise par une mobilité parfaite des capitaux et par une concurrence accrue entre les firmes des nations.
- Expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche les individus dans la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens, de main-d'œuvre et de connaissances.
- Processus d’intégration des nations dans un espace économiques mondial qui tend à échanger aux régulations étatiques nationales.
2- Les facteurs favorisant l’accélération du mouvement de la mondialisation :
- La recherche d’une production à moindre coût (main d’œuvre qualifiée bon marché);
- La naissance des Paradies fiscaux ;
- L’accélération de l’internationalisation des échanges ;
- L’essor des IDE ;
- La révolution en matière des transports et de télécommunications ;
- la multiplication des accords commerciaux : accords de libre-échange.
2-1-2 Les manifestations :
2-1-2-1 Définitions :
Ø La globalisation financière : c’est la mise en place d’un marché unifié de l’argent au niveau planétaire. Elle signifie que les agents économiques (FMN, État, particuliers) peuvent emprunter ou placer de l’argent sans limites, où ils le souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants. En effet, avant, si une entreprise voulait investir, il fallait qu’elle passe par un intermédiaire financier (les banques ou autre institutions financière), ce qui signifiait payer un service ou des intérêts.
D’après la théorie économique orthodoxe, la globalisation financière doit permettre :
- une réduction des coûts de financement ;
- une meilleure allocation des capitaux entre pays et secteurs d’activité notamment en direction des économies en développement – émergentes.
- La globalisation financière est un facteur de croissance notamment pour les pays en voie de développement, puisqu’ils vont pouvoir bénéficier d’épargne d’autre pays pour se financer. Si la libre circulation des capitaux favorise la croissance des pays qui en ont bénéficié, la globalisation a tout de même un coût : une instabilité plus forte des marchés et la montée de la spéculation.
Ø Investissements directs à l’étranger : exportation de capitaux dans un autre pays afin d’y créer une entreprise, de racheter ou de prendre une participation dans une entreprise de ce pays, l’objectif étant d’acquérir un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’entreprise.
2-1-2-2 La globalisation financière et ses effets
L'internationalisation des marchés de capitaux, la globalisation financière s'explique par la Déréglementation (suppression du contrôle des changes, libéralisation des mouvements de capitaux), le Décloisonnement (marché unique de capitaux à l'échelle planétaire) et la Désintermédiation (finance directe, puissance du marché financier et impuissance des Etats) (Règle des trois D).
Effets positifs :
- Une meilleure allocation de l'épargne mondiale du fait de la concurrence et de la mobilité des capitaux, donc un abaissement des coûts de financement (FMN) ;
- Une diversification des risques pour les prêteurs (type de produits et géographiquement) ;
- Une modernisation des systèmes financiers nationaux (concurrence internationale) ;
- Un financement plus aisé des déficits budgétaires (cas de la France ou des USA) ;
- Une amélioration des résultats des entreprises du fait de l'exigence des actionnaires.
Effets pervers (négatifs) :
- Une allocation de l'épargne pas toujours optimale (USA, Asie) ;
- Le développement d'investissements de portefeuille au détriment d'investissements à buts industriel ou commercial ;
- Une gestion à court terme avec prise de risques ;
- Des politiques économiques nationales sous influence (fiscale, monétaire, budgétaire) ;
- Des facteurs d'instabilité (spéculation, bulles financières, effets de dominos).
Mesures pour réduire l’instabilité financière : régulation des marchés
- Pénaliser la spéculation mais pas l'investissement à long terme ;
- Taxer à un très faible taux les mouvements de capitaux (taxe Tobin) (un grain de sable dans les rouages de la finance internationale) ;
- Bloquer un prorata des fonds auprès de la Banque Centrale du pays d'accueil (au Chili 30 % pendant un an), et pénaliser en cas de retrait anticipé ;
- Rétablir le contrôle des changes (sur les entrées et sorties de capitaux) ;
- Créer un mouvement d'harmonisation mondiale à la baisse, des taux d'intérêt ;
- Mettre en place d'une organisation supranationale pour organiser la régulation de ces mouvements de capitaux spéculatifs ;
- Priorité à la finance au détriment de la production de biens
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