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L'effet De Ricinus Communis Sur La Longévité Des Adultes De Tetranychus Urticae

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Par   •  4 Décembre 2014  •  5 105 Mots (21 Pages)  •  815 Vues

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Résumé :

T.urticae est considérée comme l’un des principaux ravageurs de la tomate au Maroc, qui menace la quantité et la qualité de la tomate, les pertes causées par ce ravageur conduisent à la recherche des solutions pour la lutte contre cet acarien.

Ce travail a pour objectif de chercher des solutions alternatives basées sur l’utilisation des biopesticides d’origine végétale, afin de lutter contre T.urticae de la tomate.

Pour répondre à cet objectif, nous avons évalué la toxicité des extraits méthanoliques et éthanoliques de R.commuins . Pour chaque extrait des concentrations de 80 %, 20 %, 10 %, 2% et 1% Le témoin est constitué uniquement d’eau distillée ont été préparés par un test biologique .Ces bio-essais ont montré qu’il y a une différence entre la toxicité de l’extrait méthanolique et éthanolique au sein de la même plante.

INTRODUCTION GENERALE

A l’échelle du Maroc, la tomate est une culture légumière très ancrée dans les habitudes agricoles des producteurs marocains. C’est l’une des trois espèces maraîchères les plus cultivées dans le Royaume. En effet, la pomme de terre, la tomate et l’oignon occupent une superficie moyenne annuelle d’environ 110 000 hectares (42% du total) et une production d’environ 3400000 tonnes (51% de la production nationale). Concernant la tomate, elle occupe une superficie moyenne, calculée entre 2003 et 2007, de près de 20000 ha. La production annuelle moyenne estimée pour la même période est de 1179000 tonnes. Mais de grandes disparités existent quant à la productivité de la tomate, en fonction du degré d’intensification de la culture, de la destination de la production et des types variétaux cultivés (El Fadl et Chtaina).

Pour assurer une meilleure intervention, tout en préservant au maximum le milieu naturel, de nouvelles méthodes préventives ainsi que de nouveaux produits sont constamment recherchés. Ainsi, pour contribuer à une gestion durable de l’environnement, la mise en place de nouvelles alternatives de lutte contre les ravageurs de la tomate est davantage encouragée. Les substances naturelles qui présentent un large spectre d’action en pharmacologie, comme bactéricides, fongicides, acaricides, nématicides, etc. ils peuvent aussi être utilisées comme insecticides de remplacement. La lutte biologique prend diverses formes, mais celles qui attirent l’attention des chercheurs à l’heure actuelle est la lutte biologique par l’utilisation de substances naturelles d’origines végétales comme insecticides.

L’objectif de ce travail est l’étude de l’activité acaricide des extraits au méthanol et à l’éthanol de R.communis et à déterminer leur effet sur les adultes de T. urticae afin de sécuriser au mieux la production en réduisant les dégâts causés par ce ravageur, et de réduire l’utilisation des pesticides conventionnels et par conséquent, limiter les effets néfastes de ces derniers sur l’environnement et la santé humaine. Ainsi d’encourager et valoriser la production des cultures biologiques au Maroc.

Chapitre 1 : la tomate

CLASSIFICATION :

Classification botanique :

Selon DUPONT et GUIGNARD, (2012) et SPICHIGER et al, (2004), la tomate appartient à la classification suivante :

Règne : Plantae

Sous règne : Trachenobionta

Division : Magnoliophyta

Classe : Magnoliopsida

Sous classe : Asteridae

Ordre : Solanales

Famille : Solanaceae

Genre : Lycopersicum

Espèce : Lycopersicum esculentum

photo 1: La tomate Lycopersicum esculentum

Classification génétique

La sélection génétique de la tomate vise aujourd’hui à produire des variétés ou des cultivars adaptés à certaines conditions climatiques, a des techniques précises, ainsi qu’a une utilisation particulière. Mais l’amélioration génétique garde toujours pour principaux objectif des rendements élevés, la résistance a une ou plusieurs maladie et ou ravageurs (POLESE, 2007).

Variétés fixées

Il existe plus de cinq cents variétés fixées (conservent les qualités parentales). Leurs fruits sont plus ou moins réguliers, sont sensibles aux maladies, mais donnent en général des fruits d’excellente qualité gustative (POLESE, 2007).

Variétés hybrides

Les Variétés hybrides sont plus nombreuses. Elles sont relativement récentes, puisqu’elles n’existent que depuis 1960 (POLESE, 2007).

DESCRIPTION :

C'est une plante vivace dans sa région d'origine, mais en culture on la considère comme plante annuelle

Tige :

Il n'y a une tige par pied, qui peut se ramifier en un grand nombre de fois et donner à la plante un aspect buissonnant. Les tiges sont vertes pourvues de poils blanchâtres. Elles portent les feuilles, les fleurs et les fruits. Le plus souvent, elles sont retombantes et demandent d’être attachées sur des tuteurs.

On distingue deux grandes catégories de tiges :

- Les tiges à croissance déterminée : leur croissance s'arrête après avoir émis un nombre variable de bouquets de fleurs.

- Les tiges à croissance indéterminée : leur croissance ne s'arrête pas tant que la condition écologique est favorable.

Inflorescence :

Ce sont des grappes plus ou moins ramifiées formant ce qu'on appelle couramment des bouquets. Suivant le mode de croissance des tiges, de 1 à 4 feuilles, en moyenne, séparent deux bouquets successifs.

Fruit :

Ce sont des baies plus ou moins volumineuses, charnue, à peau lisse. La tomate est constituée par un certain nombre de loges qui détermine sa forme. Le nombre de loges dépend de la variété. Les tomates sont les plus souvent rouges, mais il existe des variétés à fruits jaunes ou violacés et parfois

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