Essai Final SOC3516

1.1 Définitions (Samedy, P.444-445)

Expertise :

L’expertise peut être considérée, note Jean Yves Trépos (1996) comme une « mesure d’accompagnement d’une politique publique ou de la production privée d’un bien ou d’un service. Elle est un moyen récurrent d’expérimenter ou de tester qui conditionne une prise de décisions publique ou privée ». C’est l’efficacité technicienne particulière de l’experise qui est la qualité de la technique (application de la science) à produire des résultats utiles au capitalisme avancée.

Technoscience : 

Pour sa part, la technoscience rend compte du stade avancé de la fusion de la science et de la technique à l’ère de la mondialisation. La technoscience remplit une fonction essentielle dans la quotidienneté des sociétés. La technoscience se définit alors comme l’ensemble des outils, des machines utlisées et des savoirs sur l’élaboration et le fonctionnement des nouvelles technologies et aussi comme le mode spéficique de poser les problèmes et de les résoudre en terme d’utlité et de rentabilité économique.

Technostructure : 

La technostructure est une totalité organique d’individus, de groupes et d’institutions hiérarchisés par les connaissances technique en vue d’optimiser les ressources économiques du capitalisme dans ses deux phases, moderne et avancée. Aussi bien dans la société civile que dans l’État les diverses professions s’organisent et s’institutionnalisent, donc se structurent en fonction des capacités scientifiques et techniques.

Technocratie :

En ce qui concerne la technocratie, elle signifie le pouvoir d’État d’un bloc de techniciens qui ne tiennent pas assez compte de l’intérêt général et poursuivent des objectifs particuliers comme le superavit ou l’équilibre budgétaire, au détriment du bien-être national.

Commentaire sur les définitions:

En regardant ces 4 phénomènes d’un point de vue plus large, je pourrais presque dire que ces 4 phénomènes sont entrelacés comme des étapes dans un processus. La première étape qui est l'expertise, l'étape de la création d'où viennent les idées et l'innovation. Ensuite, l'étape de la technoscience qui permet l'utilisation d'outils pour mieux optimiser la production et l'utilisation de ces inovations. Nous avons aussi l'étape de la technostructure qui est la phase d'apprentissage afin de perfectionner l’utilité des créations. Et puis finalement, dans la phase de la technocratie, il y a des puissances supérieures qui essaient de créer des règlements et des lois afin d’englober le tout, mais parfois font plus de mal que de bien. Bref, chacun de ces phénomènes joue son rôle dans la croissance de l'économie et dans le développement du capitalisme avancée.

1.2 Montrer comment ces 4 phénomènes sont des caractéristiques particulières du capitalisme avancé

Avant d’attaquer les 4 phénomènes de l’expertise, de la technoscience, de la technostructure ainsi que de la technocratie et leurs rôles dans le capitalisme avancé, commençons par définir le capitalisme avancé. Le capitalisme avancé se situe dans la période de temps de 1980 à nos jours et « se caractérise par l’expansion mondiale du capital sous la forme de capital argent, capital industriel, capital bancaire, capital financier, capital agricole, capital manufacturier, de multinationales, etc. » (Samedy, SOC3516). Cette période du capitalisme avancé « représente la domination de l’exportation des capitaux tout en conservant l’exportation des marchandises » (Samedy, SOC3516).

L’expertise, un moyen récurrent d’expérimenter ou de tester qui conditionne une prise de décision publique ou privée. C’est l’efficacité technicienne particulière de l’expertise, qui est la qualité de la technique (application de la science) à produire des résultats utiles au capitalisme avancé (Samedy, SOC3516). De plus, « dans le capitalisme avancé, c’est le travail de l’expert qui garantit la fiabilité ou la certitude face à l’incertitude scientifique ou technique (Samedy, SOC3516). L’expertise joue un rôle très important dans le capitalisme avancé et ce pour quelques raisons. Tout d’abord, l’expertise mène à la croissance du capitalisme avancé puisqu’elle permet la création de nouvelles technologies ce qui élargit le capital monétaire qui se fait échanger dans le monde. D’une autre part, l’expertise ouvre la porte à un niveau plus élevé de compétitivité entre les entreprises. Plus une entreprise a des individus intelligents et doués à sa disposition, plus celle-ci a la capacité de produire des marchandises de qualités ce qui encore une fois permet l’avancement du capitalisme avancé. Comme exemple, on n’a qu’à regarder vers l’efficacité technicienne de l’expertise dans l’innovation du secteur d’appareils mobiles intelligents a fait en sorte qu’en France, le téléphone mobile avait un grand impact sur le PIB national. En fait, en 2005, cet industrie représentait près de 1 % du PIB ce qui représente une valeure ajoutée de 10 milliards d'euros (Alternatives Economiques, 2007). Il est donc évident que l’expertise est un aspect important du capitalisme avancé et de sa progression continue.

Pour sa part, la technoscience, qui fait partie du stade avancé de la fusion de la science et de la technique à l’ère de la mondialisation du capitalisme, remplit une fonction essentielle dans la quotidienneté des sociétés (Samedy, SOC3516). « Le téléphone, la radio, la télévision, le TGV, les appareils électriques, les microprocesseurs, l’informatique, la télématique, les appareils médicaux témoignent de cette fusion. La chimie nous fournit des substances très efficaces contre les maladies. L’ordinateur nous permet d’archiver beaucoup d’informations. Les transports, les télécommunications, les CD et les CD-ROM, le réseau mondial Internet changent nos modes de vie, nos façons de travailler, et notre présent » (Samedy, SOC3516). En court, l’expertise est l’innovation de nouvelles technologies et la technoscience permet de perfectionner l’utilisation de celles-ci. L’amélioration de la technoscience permet de développer une plus grande efficacité et fiabilité dans les technologies ce qui permet un avancement de l’économie et du capitalisme avancé.  À titre d’exemple dans le vrai monde, nous pouvons tourner notre attention vers l’Allemagne qui continue le perfectionnement de son utilisation d’énergie renouvelable provenant de panneaux solaires. En 2016, l’Allemagne à établit un nouveau record en énergie renouvelable. Le 8 mai 2016 l’énergie renouvelable à représenté 87% de l’électricité consommé dans le pays (SputnickNews, 2016).

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