Essai sur le Neutre
Dissertation : Essai sur le Neutre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mai 2012 • Dissertation • 655 Mots (3 Pages) • 1 428 Vues
2- ARGUMENT
« J’appelle Neutre tout ce qui déjoue le paradigme. » Le Neutre p.31
« Le paradigme, c’est le ressort du sens ; là où il y a sens, il y a paradigme, et la où il y a paradigme (opposition), il y a sens > elliptiquement : le sens repose sur le conflit (le choix d’un terme contre un autre) et tout conflit est générateur de sens : choisir un et repousser autre, c’est toujours sacrifier au sens, produire du sens, le donner à consommer » Le Neutre p.31
3- PROCÉDURES DE PRÉPARATION, D’EXPOSITION
Le cours est organisé comme « une suite (consécution) de fragments, dont chacun reçoit un intitulés = les figures du Neutre. » Le Neutre p.35
« Figure : allusion rhétorique (=un morceau cerné de discours, repérable puisque intitulable) » mais aussi « visage qui a un « air », une « expression » : fragment non pas sur le Neutre, mais dans lequel, plus vaguement, il y a du Neutre (…) » Le Neutre p.35
« (…) non pas un dictionnaire de définitions mais de scintillations » Np.35
« La suite de fragments : ce serait mettre « quelque chose » (le sujet, le Neutre ?) en état de variation continue (et non plus l’articuler en vue d’un sens final) » Np.35
« Chaque figure : comme si on établissait une tête de pont : ensuite chacun s’égaille dans la campagne, sa campagne. (…) créer un espace projectif, sans loi du syntagme » Np.35
« Institution, cours > préparent une place de maîtrise. Or, mon problème constant : déjouer la maîtrise (la « parade »). Juxtaposition de figures : expérimente un paradoxe formulé par le Tao. Le Tao, en effet, est « à la fois le chemin à parcourir et la fin du parcours, la méthode et l’accomplissement. Il n’y a pas à distinguer entre le moyen et le but, à peine est-on engagé sur le chemin, qu’on l’a parcouru tout entier » > chaque figure est à la fois recherche du Neutre et monstration du Neutre (≠démonstration). » Np.36
4- DÉSIR DE NEUTRE
« Le cours existe parce qu’il y a désir de Neutre : un pathos (une patho-logie ?) » Np.38
« Je dis donc que le désir de Neutre, c’est désir de :
-d’abord : suspension (époché) des ordres, lois, comminations, arrogances, terrorismes, mises en demeure, vouloir-saisir.
-ensuite, par approfondissement, refus du pur discours de contestation. Suspension du narcissisme, ne plus avoir peur des images (imago) : dissoudre sa propre image (vœu qui confine au discours mystique négatif, ou Zen ou Tao) » Np.38
« Le Neutre comme désir met continûment en scène un paradoxe : comme objet, le Neutre est suspension de la violence ; comme désir, il est violence. (…) Il y a violence du Neutre, mais cette violence est inexprimable ; il y a passion du Neutre, mais cette passion n’est pas celle d’un vouloir-saisir > je reconnais parfois cette passion en moi au calme dans lequel j’accueille le spectacle des « vouloir-saisir », des dogmatismes. Mais ceci est discontinu, erratique,
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