EVOLUTIONS ET CARACTERISTIQUES DE L’ECLAIRAGE DU BLOC OPERATOIRE

EVOLUTIONS ET CARACTERISTIQUES DE L’ECLAIRAGE DU BLOC

OPERATOIRE

TSDM

SOMMAIRE :

• INTRODUCTION

Chapitre I. La venue du scialytique

I.1. Avantages du scialytique

I.2. Principes de base du scialytique

I.3. Caractéristiques des éclairages de bloc opératoire modernes

II.3.1. Propriétés optiques

II.3.2. Propriétés mécaniques

I.4. Limites de l’éclairage opératoire de type scialytique

Chapitre II. Différents dispositifs conçus pour corriger le problème d’illumination

II.1. Light Pilot ou C950G

II.2. Eclairage autonome basé luminance

II.3. Voûte de Blin revisitée

• CONCLUSION

• BIBLIOGRAPHIE

Introduction

L'équipement de la salle d'opération a subi des changements importants,

notamment depuis la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'un simple éclairage de

peinture blanche était utilisé dans la salle d'opération d'origine, de nouvelles

techniques d'éclairage sont apparues au cours des dernières décennies. Chaque

type d'éclairage a ses avantages, notamment la suppression des ombres.

Cependant, chaque modèle d'éclairage présente des inconvénients dans la qualité

du travail et du traitement qu'il fournit. Par conséquent, chaque échantillon de

chaque génération sera conçu pour corriger les erreurs des versions précédentes

de l'éclairage chirurgical. Chaque concepteur suppose que chaque nouveau

modèle peut corriger les problèmes rencontrés dans l'ancien modèle.

Avant de savoir si les éclairages de bloc opératoires modernes répondent aux

normes de manutention et de qualité, il est d’abord nécessaire de retracer

l’histoire des éclairages de bloc opératoires. Cela va nous permettre de

caractériser dans la suite les modèles récents d’éclairages opératoires et d’en

discuter l’efficacité. Enfin, nous allons exposer les différentes techniques

innovantes en matière d’éclairages de bloc opératoire et d’en analyser la qualité

technologique.

Chapitre I

En 1919, le professeur Louis Verain de l'Académie des sciences d'Alger met au

point un dispositif d'éclairage qui fournit une gamme d'éclairage concentrée et

orientable, éliminant presque complètement l'ombre portée : il s'agit du

scialytique. Du grec skia/ombre et luein/dissoudre, cette technologie améliora

radicalement les pratiques des médecins.

I.1. Avantages du scialytique

Le principal avantage de cette lampe chirurgicale est qu'elle élimine l'ombre

projetée par le médecin sur le patient. Grâce à cette technologie révolutionnaire,

l'emplacement de la pièce et le temps de fonctionnement ne sont plus limités. De

plus, la température de la pièce reste stable et contrôlable. Équipée d'une poignée

stérile, la lumière peut être dirigée dans n'importe quelle direction pendant le

fonctionnement. Les éclairages chirurgicaux deviennent le principe de base dans

le domaine des éclairages chirurgicaux. L'industrie a proposé des principes

différents au brevet du Dr Verai, et l'utilisation de l'éclairage n'est plus

fondamentalement modifiée.

I.2. Principes de base du scialytique

Une ou plusieurs sources lumineuses sont installées au centre de l'appareil. Les

optiques pas à pas concentrent le fluide dans un faisceau circulaire et horizontal.

La lumière est réfléchie par 144 à 2000 miroirs inclinés situés sur une surface

circulaire. La zone éclairée ainsi obtenue consiste en la superposition de tous les

rayons lumineux. L'ombre dans les mains du chirurgien est toujours compensée

par un ou plusieurs points lumineux. La qualité de la dilution de l'ombre est

directement liée à la taille de l'image projetée (par rapport au diamètre du champ

lumineux). Le déplacement de la lampe à incandescence dans le dispositif permet

de focaliser la position d'émission de lumière pour la rendre plus uniforme.

I.3. Caractéristiques des éclairages de bloc opératoire

modernes

I.3.1. Propriétés optiques

A- Diamètre de tâche

Les éclairages opératoires sont des dispositifs qui émettent de la lumière sur le

champ chirurgical. Actuellement, les diamètres de taches utilisées sont compris

entre 150mm et 200mm. Ce n’est

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