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Analyse de groupe au bloc opératoire

Rapport de stage : Analyse de groupe au bloc opératoire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2017  •  Rapport de stage  •  1 981 Mots (8 Pages)  •  1 002 Vues

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Prise en charge et accueil d’un patient en salle opératoire par l’équipe soignante

Introduction

 Le travail que je vous présente à pour objectif d’analyser les différents concepts de sociologie liés à la dynamique de groupe. Mon choix pour ce travail c’est porté sur la description et l’analyse de la prise en charge et de l’accueil d’un patient par l’équipe soignante au bloc opératoire. Cette prise en charge à une particularité car il va être pratiqué une séance d’hypnose au patient pour lui permettre de se détendre pendant la mise en place de l’anesthésie par le médecin anesthésiste.

Le bloc opératoire se trouve au rez-de-chaussée du pavillon M de l’hôpital Edouard Herriot. Il comprend deux salles d’opération. La scène se déroule dans la salle d’opération numéro 1.

Mr C est admis au bloc opératoire du service de chirurgie vasculaire le 15 mai 2016, il doit subir une endartériectomie à la suite de la découverte d’une sténose carotidienne. L’intervention se déroulera sous anesthésie locorégionale pendant environ 2 heures. Mr C est pris en charge par l’équipe soignante du bloc opératoire qui est composé de 7 personnes : un médecin anesthésiste, une infirmière anesthésiste (IADE), deux infirmières de bloc (IDEs), deux aides-soignants et une étudiante infirmière (ESI).

I Partie descriptive

La scène se passe donc dans le bloc opératoire du service de chirurgie vasculaire de l’hôpital Edouard Herriot. Le bloc opératoire est un espace fermé comprenant deux salles d’opération, la salle d’opération dans laquelle a lieu la scène comprend une table d’opération, des éclairages,  des rangements métalliques pour les IBODEs, deux tables pour le matériel opératoire, du matériel d’aspiration, le matériel nécessaire à la surveillance anesthésique, un ordinateur et plusieurs tabourets. La température du bloc est de 18 degré. Lorsque que l’IADE, les 2 IBODEs, les 2 aides-soignants et moi-même avons terminé de désinfecter la salle, l’ordre est donné par l’IADE d’aller chercher le patient dans sa chambre.

Il est 7h30, je vais avec  les aides-soignants chercher le patient dans sa chambre pour l’emmener au bloc opératoire, les aides-soignants me donnent des directives pour le transport et je les applique. Dans la chambre du patient les 2 aides-soignants procèdent à la vérification de l’identité du patient. Ils discutent avec lui et mettent tout en œuvre pour le mettre à l’aise quant à sa prise en charge au bloc opératoire, les aides-soignants lui expliquent la spécialisation d’hypnose de l’IADE afin de le préparer à cette approche. Le patient est attentif et rassuré. Arrivée au bloc j’aide les aides-soignants à faire entrer le lit du patient dans le bloc opératoire, nous plaçons le lit en parallèle de la table d’opération, je couvre le patient d’un drap chaud à la demande d’un des aides-soignants. Les 2 IBODEs se présentent au patient, confirme avec lui l’intervention qu’il doit subir et valide avec l’IADE les informations concernant son dossier. Puis une des deux IBODEs colle une affiche à l’entrée du bloc opératoire où il est inscrit « hypnose en court ». Cette affiche informe les personnes qui entrent au bloc de le faire discrètement afin de ne pas déranger l’IADE qui dispense sa séance d’hypnose.

L’infirmière anesthésiste et le médecin anesthésiste se présentent à leur tour au patient, et de façon très naturelle l’IADE vérifie une nouvelle fois l’identité du patient. Pendant qu’un aide soignant et l’IADE aide le patient a passé sur la table d’opération, l’IADE profite de cet instant pour poser des questions au patient sur ses habitudes de vie, son métier afin qu’il détourne son attention du médecin anesthésiste qui prépare son matériel. Sous les ordres de l’IADE je scope le patient afin de surveiller ses constantes vitales. L’IADE informe le patient des actions en cours, elle répond aux interrogations de Mr C et veille au confort physique et psychologique du patient. Elle l’informe également qu’elle va pratiquer une séance d’hypnose pour l’aider à rendre ce passage au bloc le moins désagréable possible. Pendant qu’une des IBODE prépare le matériel opératoire avant l’arrivée du chirurgien et des internes, la 2eme IBODE aide le médecin anesthésiste à préparer son matériel pour l’anesthésie locorégionale, dès qu’il a terminé il propose à l’IADE de commencer son geste invasif puis l’infirmier anesthésiste regarde le reste de l’équipe et d’un geste de la tête mime avec ces lèvres on va commencer. Ceci indique à toute l’équipe qu’elle doit travailler en silence, comme je ne suis qu’à mon 2ème jour de stage j’observe simplement l’équipe se hâter à leurs tâches. Une fois que le médecin commence l’IADE demande au patient de se concentrer sur sa voix et grâce aux quelques informations que le patient lui à donner l’IADE essai de faire s’évader le patient afin qu’il ne ressente pas les passages des aiguilles dans la région de son cou dû à l’anesthésie que lui fait le médecin. Dans un silence bercer par les bruits d’ouverture de sachets, d’ouverture de boîte, de discussion des IBODEs entre elle sur leur soirée de la veille, l’aide soignante qui m’explique rapidement l’intervention, l’IADE lance de temps à autre quelques regards pour nous demander de parler moins fort. L’ambiance est détendue et sereine.

De temps en temps l’IADE recentre le patient sur sa respiration pour lui éviter de trop bouger. Le patient parait détendu et confiant, la séance dur environ 20 minutes. Lorsque que le médecin annonce d’un signe de la main qu’il a terminé, l’IADE annonce au patient que le geste anesthésique est terminé qu’il va ressentir quelque modification sensorielle au niveau du coup. Elle le rassure et répond à ces questions. Les IBODEs ont terminé leur installation, elles retournent vers le patient pour lui expliquer que l’équipe chirurgicale se prépare et avec l’accord du médecin et de l’IADE elles commencent la désinfection de la zone opératoire.

II Analyse de la situation

D’un point de vue psychosociologique, nous pouvons dire que les professionnels réunis lors de l’accueil de Mr C. sont définis comme étant un groupe ; c’est-à-dire un ensemble de personnes ayant des caractéristiques ou des objectifs communs. C’est un groupe dit primaire ou restreint car il est composé de moins de 12 personnes qui sont assez intimes entre elles pour pouvoir discuter de choses qui ne concernent pas le travail comme de la discussion de deux IBODEs à propos de leur soirée. L’intérêt d’analyser cette situation et de comprendre le fonctionnement du groupe. Ce groupe composé de l’IADE, des deux IBODEs, du médecin anesthésiste, des deux aides-soignants et d’une ESI ont entre eux des liens d’interdépendance car chaque membre possède un rôle et un statut bien précis que nous verrons ensuite, ils poursuivent un objectif commun qui détermine la fonction du groupe, ici l’accueil d’un patient en vue d’une opération. C’est un groupe car chaque personne a un sentiment d’appartenance, lorsqu’un des membres parle au patient il utilise le « nous » pour s’identifier. Le groupe est formel car il correspond à une organisation définie avec des rôles prescrits pour chaque individu. C’est un groupe durable dans le temps tant que les membres travailleront dans le service mais c’est un groupe imposé car sa formation c’est faite indépendamment de la volonté de ses membres. C’est un groupe ouvert qui peut accueillir d’autres participants professionnels.

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