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Corrigé Grasset déficience

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Par   •  23 Octobre 2019  •  Guide pratique  •  725 Mots (3 Pages)  •  428 Vues

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Comparatif du total des activités de financement des Universités pour 2011 (à partir des FDT) 1 2

U.de Sherbrooke  UDS

U. du Québec    UDQ

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

125 360 000 $

35 441 000 $

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

(11 915 000) $

12 634 000 $

Résultat net

(5 651 000) $

52 351 000 $

Solde de fonds négatifs à la fin

(148 708 000) $

(825 070 000) $

A prime à bord, on peut interpréter quantitativement que l’UDS  semble avoir trouvé une somme plus importante que UDQ pour se financer (première ligne). On remarque aussi que l’UDS, contrairement à l’UDQ, n’a pas réussi à trouver assez de financement pour soutenir ses activités d’investissement et de fonctionnement (deuxième ligne). Pourrait-on aussitôt dire que l’UDS est sous-financée et que l’UDQ ne l’est pas? En observant la dernière ligne du tableau ci-dessus, il est facile de comprendre et de conclure que les universités du Québec semblent accumuler des déficits assez importants, voire un sous-financement…1 2

Il serait peut-être trop facile de conclure aussi rapidement.

Les méthodes comptables utilisées qui permettent la comparabilité aux universités des autres provinces pourraient expliquer une partie de cette représentation d’un sous-financement. En revanche, une accumulation aussi réelle et importante doit être prise au sérieux.
Il y a anguille sous roche.
3 Comment peut-on paraitre sous-financé année après année alors que le gouvernement annonce une enveloppe d’environ 850 millions de dollars? 4

Les recteurs pourraient-ils possiblement chercher à soutirer des fonds publics ou justifier une hausse des frais de scolarité pour obtenir plus de revenus et développer davantage leurs universités. Simple hypothèse?

L’UDQ réussit  à afficher un résultat net positif de 52 351 000 $. Peut-être est-il possible d’être plus efficient avec les ressources et ne pas a avoir à se reposer davantage sur le financement? Bref, réduire les coûts intelligemment permettrait alors de ne pas continuer vers le sous-financement et ainsi d’éviter un déficit cumulé année après année (825 070 000) $.  La clef serait de scruter les dépenses et investissements réellement nécessaires afin de permettre une éducation acceptable. Il ne semble pas toujours avoir consensus entre les différents recteurs des universités et la population quant à l’avenir de l’éducation au Québec. Certains souhaitent renforcer l’accessibilité financière aux études, voire a ce qu’elle devienne gratuite alors que d’autres aimeraient améliorer la qualité de l’éducation a quasiment n’importe quel prix. 3 5

Les notes de recherche rédigée par Gilles Gagné, démontrent bien comment les administrateurs des universités modulent les cursus universitaires pour essayer d’aller chercher le plus de fonds possible. Il serait alors possible d’aller chercher plus de fonds gouvernementaux en ayant plus d’un certain type de programme, par exemple la médecine.  L’inverse serait aussi faisable du côté des dépenses et des investissements. Ont pourrait prioriser certaines types de dépenses à d’autres. Les investissements universitaires rendent-ils l’éducation plus accessible ou de meilleure qualité? Encore plus, on serait même prêt à dépenser par exprès pour produire une image de sous-financement des universités dans le seul et unique but de paraître plus en demande (sous-financé). Cela justifierait alors une augmentation des frais de scolarité sur le dos des étudiants alors que la responsabilité reposerait réellement sur les administrateurs peu concernés par une gestion intègre, et efficiente des universités. 3 5

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