Stratégie Renault - VE

Entreprise historique, berceau français de l’automobile : Comment Renault peut doubler les géants de l’automobile sur l’autoroute du succès sans sortie de route ?

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE 1 : L’ANALYSE EXTERNE

I. La segmentation du secteur

A) Segmenter l’industrie pour arriver au(x) segment(s) précis

B) Les secteurs contributeurs à la filière

C) Focalisation sur le segment du VE : valeur/volume, rentabilité, taux de croissance, attractivité, etc.

II. Les Facteurs Clés du Succès (FCS)

A) Les facteurs clés de succès du secteur

B) Les facteurs clés de succès du segment plus précis

III. Analyse concurrentielle

A) Les groupes stratégiques

B) Analyse des sources d’avantages concurrentiels

IV. Les facteurs d’influence du secteur

A) PESTEL : un environnement favorable

B) Les 5 (+1) forces de Porter

PARTIE 2 : L’ANALYSE INTERNE

I. Renault : l’expertise automobile mondialement reconnue

A) Vision

B) Mission et valeurs

C) Organisation

D) Résultats financiers

II. Analayse de la stratégie Renault de 2010 à 2016

A) Le plan stratégique : Drive the change

B) L’ère électrique

C) Ressources stratégiques – Compétences distinctives

D) SWOT Forces – Faiblesses

III. Les trois Domaines d’Activités Stratégiques de Renault

A) Automobiles : véhicules utilitaires et particuliers

B) DIAC Financement des ventes

C) Renault Location Longue Durée

CONCLUSION

ANNEXES

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Margaux Penuchot – Rémy Colliard – Anne-Lucile Rollier

INTRODUCTION

La crise économique de 2007 a été un véritable coup de massue pour les constructeurs automobiles à l’échelle mondiale. Renault a bien sûr été lourdement touché par cette crise et l’Etat a largement agi pour sauver l’entreprise.

Mais afin de sortir de ce contexte difficile et de relancer sa croissance, Renault prend un virage, non pas inattendu, mais osé. En effet, là où ses concurrents se concentrent sur la technologie hybride pour réduire les productions de C02 de leurs véhicules, Renault choisit la stratégie du tout électrique. D’abord critiqué, Renault montre aujourd’hui que ce pari risqué en valait la chandelle.

En effet, les embuches sur la route du véhicule électrique sont nombreuses en 2008 (complexité de la maitrise technologique, prix élevé des véhicules, préjugés de la population principalement), ainsi nous allons analyser comment Renault à su maitriser les facteurs clés de succès afin de détenir l’avantage concurrentiel nécessaire aux performances du groupe

Dans un contexte fortement concurrentiel où les poids lourd de l’industrie automobile mènent une véritable course technologique à la conquête de nouvelles parts de marché, comment Renault peut-il s’imposer ?

L’analyse interne nous permettra de comprendre les enjeux du secteur et de l’environnement macro économique tandis que le diagnostic interne nous expliquera les forces et les faiblesses du Renault, comment se protéger contre les risques, pérenniser l’avantage concurrentiel et assurer sa croissance.

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Margaux Penuchot – Rémy Colliard – Anne-Lucile Rollier

PARTIE 1 – ANALYSE EXTERNE

I. La segmentation du secteur

A) Segmenter l’industrie pour arriver au(x) segment(s) précis

Dans cette partie, on cherche à segmenter le secteur selon les domaines d’activités stratégiques. Ils sont au nombre de trois. En effet, les constructeurs automobiles actuels proposent trois types d’activités. D’abord la vente de véhicules qui est leur activité principale. Deuxièmement, le service de location longue durée. Enfin, le dernier DAS, moins connu du grand public, est le service de crédit et de financement des ventes afin que chacun puisse acquérir le véhicule de son choix.

B) Les secteurs contributeurs à la filière

Le principal secteur contributeur en amaot de la filière est les sous-traitants. Ces derniers sont en charge de la construction de différentes pièces dont le circuit de production du secteur automobile ne s’occupe pas. Il faut noter que depuis le début des années 80, leur nombre ne fait que diminuer et est passé de presque 2000 à 600 environ aujourd’hui. Parmi ces sous-traitants, on compte notamment Valéo qui s’occupe des embrayages ou de la sécurité de l’habitacle par exemple.

En ce qui concerne les secteurs en aval des constructeurs automobiles on compte d’abord le secteur des services. C’est d’abord le service après-ventes qui s’occupe de répondre aux réclamations postérieures à l’achat du produit. On peut également parler du service de location des voitures qui existent et qui contribuent très largement aux constructeurs automobiles.

Puis, on peut aussi parler des garagistes et concessionnaires qui assurent en aval la vente des véhicules mais également leur entretien. Ainsi, les constructeurs automobiles peuvent écouler leurs pièces à travers ces secteurs.

Enfin, l’Etat est très contributeur au secteur automobile. Premièrement, de par sa politique, il détermine en grande partie les ventes des constructeurs. En effet, les politiques environnementale et écologique sont déterminantes. C’est encore plus vrai pour le secteur des Véhicules Electriques où l’aide de l’Etat à l’achat est conséquent. De plus, l’Etat a, au début de la crise de 2007-2008, amplement participé au redressement du secteur

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