Pourquoi les serpents n'ont-ils pas de pattes ? (article de presse)
Étude de cas : Pourquoi les serpents n'ont-ils pas de pattes ? (article de presse). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ayyoub91100 • 10 Décembre 2016 • Étude de cas • 670 Mots (3 Pages) • 988 Vues
Pourquoi les serpents n'ont-ils pas de pattes ?
Avant de comprendre pourquoi les serpents n'ont pas de pattes, il faut que vous compreniez quelques éléments :
Les gènes homéotiques constituent-ils une famille multigénique ?
Chaque espèce est caractérisée par un plan d'organisation qui lui est propre c'est a dire que différents organes se succèdent de façon bien déterminée, par exemple, de l'avant vers l'arrière (appelé l'axe antéropostérieur) chez les vertébrés (animal qui possède des vertèbres osseuses ou cartilagineuses, et donc une colonne vertébrale). Ces plans d'organisation très différents sont déterminés par des gènes de développement appelés gènes homéotiques qui vont coder des protéines, qui vont eux même permettre d’activer ou de stopper l'expression de certains gènes à l’origine de la mise en place d'une parie du corps de l'animal. Modifier le niveau d'expression, la région d'expression ou le moment de l'expression de gènes de développement chez l'embryon conduit à des modifications du plan d'organisation ou de variation de taille et/ou forme de certains organes comme dans le cas suivant où les gène homéotiques Hox6 (à l'origine de la présence des cotes) ont été activés dans les zones normalement sans cotes.
Dans les sciences de la vie lorsque l'on compare les séquences peptidique (séquence codant un gène a l'aide de la disposition des acides aminés) de certains gènes, on constate qu'ils peuvent présenter de très grandes similitudes, et lorsqu’il y a plus de 25 % de ressemblance entre les séquences peptidiques on dit que les gènes sont homologues et qu'ils descendent du même gène ancestral. On parle alors de famille multigénique. Les familles de gènes sont issues d'une ou plusieurs duplications de gène ancestral. Les copies créées peuvent soit rester sur le même chromosome soit migrer vers un autre chromosome: on parle alors de transposition, de plus ils peuvent subir ou non, des mutations ponctuelles qui va leur permettre d'évoluer indépendamment des autres gènes.
Ainsi lorsqu'on observe le document suivant, on peut voir que les gènes homéotiques de la drosophiles sont appelé les gènes HOM mais surtout le plus important c’est qu'ils sont localisés sur un seul chromosome, le chromosome 3 alors que pour les vertébrés ces même gènes homéotiques sont appelé les gens HOX, exemple de la souris dont les gènes HOX sont situés sur quatre chromosomes différents. De plus , quand on observe ces tableaux , on peut voir qu'aucun pourcentage de différence entre le gène des trois espèces présentes ( homme, souris, drosophile) n'est inférieur à 75 %, il existe donc un gène ancestrale commun aux gènes de chaque espèce et c'est également le cas dans le deuxième tableau où le pourcentage de différence entre les gènes homéotiques BoxB9 et les gènes homéotiques BoxB9, BoxB6, BoxB4 et BoxB7 de l'homme sont inférieurs à 75 %. On en déduit alors qu'il existe une grande famille multigénique des gènes homéotiques.
Et pour les serpents ?
Chez
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