Les obstacles à la biodiversité autour de nous
Étude de cas : Les obstacles à la biodiversité autour de nous. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CHAMPAGNETPETOU • 14 Novembre 2021 • Étude de cas • 540 Mots (3 Pages) • 259 Vues
Devoir Sciences
Depuis la nuit des temps, des espèces se sont éteintes. Cependant, il est aujourd’hui question de perte de la biodiversité. Cette perte est due en grande partie aux activités de l’Homme et de l’aménagement qu’il fait des territoires, multipliant environ par 100 le rythme d’extinction naturelle. La biodiversité, défini par la diversité des espèces vivantes présentes dans un milieu, est en effet menacée par les activités de l’Homme. Que ce soit la déforestation, la pollution, les constructions ou encore les changements climatiques, l’Homme contribue à la perte de la biodiversité. Bien qu’il prenne conscience de son impact, les mesures prises sont-elles suffisantes ?
Il est facilement possible de remarquer l’impact humain en observant son entourage. Or, il y bien de réelles répercussions sur la biodiversité. Nous expliquerons les conséquences et les mesures prises afin de limiter cet impact à l’aide de documents et d’exemples concrets.
Premièrement, il est possible d’étudier la fragmentation de l’habitat des espèces par l’Homme. D’après le document 1, les routes divisent les habitats naturels en zones, réduisent la surface disponible pour les espèces et présentent un danger par le passage des voitures. L’impact de la fragmentation est mesuré à l’aide d’un quadrillage permettant le calcul de la surface occupé par les infrastructures. Afin de limiter cette fragmentation, l’Homme ajoute à ses constructions et rénovations la prise en compte de la biodiversité. C’est ainsi que son nez les corridors écologiques ou encore les écoducs, ponts réservés aux passages des espèces permettant de traverser des obstacles construits par l’Homme (autoroute).
Dans un second temps, cet impact a de réelles conséquences sur l’évolution de la biodiversité. En effet, d’après le document 2, plus une population est petite, plus la diversité génétique est faible. De plus, cette taille réduite amène à des cas de consanguinité. Il est lieu de consanguinité lorsqu’une reproduction sexuée implique deux individus ayant un ancêtre commun. Le fruit de cette reproduction offre un individu homozygote (dont deux allèles d’un même gêne sont identiques). Or, une population avec une faible diversité génétique présente plus de risques d’extinction. Elle sera moins apte à s’adapter à un changement de son milieu. Comme expliquer dans la première partie, les infrastructures sont des obstacles à la migration des individus et favorisent donc les cas de consanguinité. Selon le graphique du document 3, la population de tritons palmés la plus proche de la route présente un indice de consanguinité de 0.2 alors que la population la plus éloignée obtient un indice d’environ 0.12. Ces résultats viennent confirmer l’hypothèse de l’impact des activités humaines sur la biodiversité.
Enfin, le tunnel de Perthes est un bon exemple d’infrastructure ne respectant pas la biodiversité. Comme on peut l’observer sur l’illustration ci-dessous, aucune construction ne permet la traversée de la voie ferrée alors qu’elle présente un réel danger pour les espèces, sachant que le terrain est en pente de chaque côté de la voie. Outre le danger pour
...