Le mode d’action des curares
TD : Le mode d’action des curares. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gusdemarcq • 9 Novembre 2022 • TD • 982 Mots (4 Pages) • 514 Vues
Exercice : Le mode d’action des curares.
Le curare est un poison qui peut entrainer des paralysies mortelles. Des curares peuvent également être utilisés comme décontractants musculaires lors d’une anesthésie.
À partir des informations extraites des documents 1 à 3, exploitées grâce à vos connaissances, expliquez comment le curare entraîne des paralysies.
Vous préciserez ensuite le mode de fonctionnement du curare grâce à l’activité numérique proposée
Doc-1- Études électrophysiologiques des années 1950[pic 1][pic 2][pic 3]
L'utilisation de microélectrodes pour enregistrer le potentiel de membrane des cellules excitables, neurones et fibres excitables a permis à Fatt et Katz d'étudier les réponses d’une fibre musculaire à des stimulations par son motoneurone
Le Doc-1-a montre le dispositif utilisé : ils ont isolé un muscle de grenouille et son nerf moteur, et ont placé cette préparation dans un liquide physiologique. Ils ont isolé dans ce muscle plusieurs fibres musculaires et la plaque motrice (synapse neuromusculaire) de chaque fibre. Ils ont alors inséré une microélectrode E1 dans la fibre musculaire au niveau de la plaque motrice et une électrode de référence dans le liquide physiologique. Les deux électrodes sont reliées à un oscilloscope O1, Le même dispositif a été réalisé avec une seconde microélectrode E2 insérée dans la fibre musculaire, mais en dehors de la plaque motrice à 2,5 mm de celle-ci et reliée à un oscilloscope O2.
Le Doc-1-b indique les potentiels membranaires musculaires enregistrés suite à une seule stimulation électrique du nerf moteur.
Les chercheurs ont ensuite réalisé la même expérience, mais cette fois avec un muscle placé dans un liquide physiologique contenant du curare, le Doc-1-c indique les enregistrements obtenus au niveau de la plaque motrice (électrode E1) et à distance de celle-ci quand on stimule le nerf moteur.
[pic 4][pic 5][pic 6][pic 7]
Doc-
Document 2- Acétylcholine et curare Avec un dispositif semblable à celui utilisé par Fart et Katz, Nastuk a étudié les variations du potentiel membranaire d'une fibre musculaire, non plus quand on excite le nerf moteur, mais en réponse à l'acétylcholine. Les figures indiquent les enregistrements obtenus au niveau de l’électrode E1 du document1. Doc-2- a, b et c : fibre placée dans un liquide physiologique sans curare. Doc-2-d : fibre musculaire dans une solution contenant du curare. Dans les différentes expérimentations, une solution d'acétylcholine est utilisée à la même concentration. Doc-2-a : dépôt d'acétylcholine à surface de la fibre, au niveau de la synapse neuromusculaire. Doc-2-b : injection d'acétylcholine dans la fibre, au niveau de la synapse neuromusculaire. Doc-2-c : dépôt d'acétylcholine à la surface de la fibre, en dehors de la synapse neuromusculaire. Doc-2-d : dépôt d'acétylcholine à la surface de la fibre musculaire, au niveau de la synapse neuromusculaire. | [pic 8] |
[pic 9] | |
Document 3- L'acétylcholine et la d-tubocurarine L'acétylcholine (ACh) est le neurotransmetteur de la synapse neuro musculaire ; sa libération provoque la contraction musculaire. Les curares sont des substances pharmacologiques qui agissent sur la synapse neuromusculaire. Les curares (comme la d-tubocurarine) n'agissent que sur les muscles squelettiques (mais pas sur le cœur et l'estomac). Ils peuvent être utilisés comme décontractants musculaires en anesthésie | |
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