Le marche de l'animation en France, le secteur necessaire de l'evolution permanente
Étude de cas : Le marche de l'animation en France, le secteur necessaire de l'evolution permanente. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar celistie • 27 Novembre 2013 • Étude de cas • 4 864 Mots (20 Pages) • 922 Vues
SOMMAIRE
I. LE MARCHE DE L'ANIMATION EN FRANCE, UN SECTEUR INDEMODABLE EN CONSTANTE EVOLUTION..............................................................................................Pages 1 à 5
II. UN MARCHE QUI CHANGE BEAUCOUP EN FONCTION DES DIFFERENTS ACTEURS
…......................................................................................................................................... Pages 5 à 8
Annexe 1..........................................................................................................Pages 14
Annexe 2...................................................................................................Pages 14 à 15
Annexe 3..........................................................................................................Pages 15
III. LA CONCURRENCE ENTRE LES MAITRES DE L'ANIMATION........................Pages 8 à 10
IV. LE MARCHE DU FILM D'ANIMATION EN FRANCE: UN MARCHE SOUMIS A DE NOMBREUX FACTEURS..............................................................................................Pages 10 à 13
V. SOURCES....................................................................................................................Pages 13 à 14
I. LE MARCHE DE L'ANIMATION EN FRANCE, UN SECTEUR INDEMODABLE EN CONSTANTE EVOLUTION.
Financement français
Le financement des films d’animation français a augmenté de 11,4% en 2011, il est passé de 134,4 millions d’euros en 2010 à près de 149,7 millions d’euros. Il n’était que de 93,1 millions d’euros en 2002. L’animation française se finance avec près de 30% de partenaires étrangers. Cependant, l’apport de producteurs français a augmenté de 20,2% ces derniers temps (de 36,2 en 2011 à 43,5 millions d’euros).
Dépenses en animation
Les dépenses en production d’animation ont augmenté. Elles passent de 136,4 en 2011 à 146,4 millions d’euros en 2012. Elles représentent 69,5% des parts de dépenses en production dans ce domaine en France contre seulement 30,5% à l’étranger. Le premier poste de dépenses est les frais techniques (moyens techniques et frais de laboratoire) qui représentent environ 38% des dépenses totales en 2011 alors qu’ils n’en représentaient seulement 33% en 2010. La France paie 50% de ces frais. Le deuxième poste concerne le personnel, il est en hausse de 8% en France en 2011.
Nombre de films produits
On passe de neuf films d’animation produits en 2010 à dix en 2011. En 2011, deux des films produits sont 100% Français, les huit autres sont des coproductions internationales. Ils sont cependant tous d’initiative française, c’est-à-dire lancée par des investissements français.
Coûts de production des films d’animation
De 2003 à 2011, trente-sept films d’animation, dont sept en 2011, ont été produits pour un budget de 406,58 millions d’euros (ce chiffre inclut les films d’initiative française mais également les coproductions). Cette étude reste portée sur un nombre de films limité, nous ne pouvons donc pas en tirer une réelle tendance. Les principaux postes de dépenses sont le personnel et les moyens techniques. Seul 17,8% des dépenses ont été faites à l’étranger, surtout pour le poste concernant la sous-traitance.
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En salles :
Évolution du nombre de films
Les informations utilisées sont issues de la presse, donc très fiables.
L’ensemble des nationalités connaît une augmentation du nombre de films d’animation produits. De 2002 à 2011, deux-cent-cinquante-sept films d’animation sont sur les écrans français, dont soixante français (seuls 38,3% des soixante films sont 100% français, le reste sont des coproductions).
En 2011, les films français d’animation représentent 26,5% de l’offre totale.
Sur cette période, on observe une augmentation de la production numérique (films conçus à partir d’images de synthèse) ainsi qu’une hausse du 3D tandis que l’animation traditionnelle (films conçus à partir de dessins) est en baisse.
Depuis 2010, le 3D prend une place importante : en 2011, dix-huit films 3D sont en salles (onze en 2010) dont cinq Français à l’exemple de Titeuf, de Pathé production. Ses dix-huit films représentent environ 52% des films d’animation français de l’année.
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Evolution des entrées et recettes
En 2012, les films d’animation génèrent 26,39 millions d’entrées,
moins que l’année précédente : la fréquentation de ses films diminue de 18,6%. En 2011, six films d’animation ont dépassé le million d’entrées, seuls quatre en 2012. Cette baisse des entrées contribue inévitablement à la baisse des recettes (une baisse de d’environ 20%). Les longs-métrages d’animation sortis en 2012 en France concentrent environ 15% des recettes de l’ensemble des films inédits. La recette moyenne par entrée est en baisse (on passe de 6,54euros en 2011 à 6,44euros en 2012). Pour un film français on compte 5,73 euros, pour un film américain 6,66 euros en 2012.
Le film d’animation français augmente ses parts de marché (il passe de 14,2% en 2011 à 17,3% en 2012). Le film Arthur et les Minimoys sorti en 2006 y a fortement contribué avec plus de 4 millions d’entrées en France sur les 7,92 millions d’entrées mondiales. Les films d’animation française réalisent en 2012 en moyenne 508 000 entrées, soit 3000 de moins que l’année précédente. Cependant, après quatre années consécutives de baisse de la fréquentation de films d’animation français, on obtient une légère hausse en 2012.
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