Le comportement sexuel des mammifères

A- Le comportement sexuel des Mammifères

1. Le comportement sexuel de l’Homme n'est pas saisonnier et n'a pas toujours comme objectif la

reproduction.

2. Le document 1 montre que la présence de testostérone est presque indispensable à la réalisation du comportement copulatoire chez le rat. De la même façon, le document 2 indique une bonne corrélation entre le taux d’œstradiol et l’acceptation du mâle chez la brebis (plus le taux est élevé, plus il y a de femelles en œstrus).

! On voit donc que, chez ces mammifères, la présence des hormones sexuelles est nécessaire à l’accomplissement du comportement sexuel. Elles jouent un rôle majeur dans son déclenchement.

3. Chez l’Homme,

- la présence de testostérone augmente l’activité sexuelle de l’homme, mais son absence ne l’empêche pas ;

- l’activité sexuelle de la femme est plus importante au moment du pic d’œstradiol, mais les variations sont assez minimes.

! Les hormones sexuelles jouent donc un rôle dans le déclenchement du comportement sexuel chez les primates, mais ce rôle est mineur, l’absence d’hormone n’étant pas un frein absolu comme pour les autres mammifères.

B- Le circuit cérébral du système de la récompense (Docs 4 et 5)

1. Système de récompense : une zone du cerveau responsable d’une sensation de plaisir quand elle est stimulée. L’individu va ensuite rechercher à reproduire ce stimulus pour éprouver à nouveau ce plaisir.

2. Le neuromédiateur impliqué dans le système de récompense est la dopamine.

3. L’acte sexuel stimule des zones érogènes et active les circuits de la récompense dans le cerveau ; on éprouve donc une sensation de plaisir. Les individus vont chercher à reproduire cette sensation de plaisir, donc vont reproduire l’acte sexuel. La recherche de plaisir conduit donc vers

l’accomplissement de l’acte sexuel.

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