La domestication, une voie d'amélioration des plantes

1La domestication, une voie d'amélioration des plantes

La domestication d'une espèce est l'acquisition, la perte ou le développement de caractères résultant de l'interaction avec l'Homme.

Afin de nourrir un nombre d'êtres humains en constante augmentation, un des objectifs de la domestication est d'améliorer de façon quantitative et qualitative les productions végétales.

Parmi les améliorations recherchées on trouve ainsi :

Une augmentation de rendement.

Une résistance aux mauvaises conditions climatiques.

Une résistance aux maladies (parasites), insectes et herbicides.

Une amélioration de la qualité intrinsèque de certaines plantes destinées à une utilisation autre que l'alimentation (pharmaceutique, textile, carburant, etc.).

Le maïs sauvage n'est pas propre à la consommation humaine (carence en vitamine B3), mais convient pour celle du bétail.

Suite à l'intervention de l'homme dans la production du maïs, des variétés de plus en plus éloignées de la plante sauvage originelle sont apparues : le maïs actuel est plus grand, produit des graines plus nombreuses et présente un rendement presque 4 fois supérieur, avec de valeurs nutritionnelles supplémentaires.

L'apport des biotechnologies dans l'amélioration des plantes

ALes apports du génie génétique : la création d'OGM

Avec les progrès de la génétique moléculaire, une nouvelle technique de modification génétique des plantes est apparue : la transgénèse.

La transgénèse est une technique qui consiste à insérer dans le génome d'un individu un gène d'intérêt qui peut provenir de n'importe quelle espèce (pas forcément végétale).

Les plantes cultivées issues de transgénèse sont qualifiées de plantes OGM (Organisme Génétiquement Modifié) et elles possèdent un phénotype d'intérêt agronomique en rapport avec le gène qu'elles ont reçu.

Les étapes de la transgénèse sont les suivantes :

Repérer un caractère intéressant dans un organisme vivant et identifier la protéine responsable.

Identifier et isoler le gène d'intérêt codant pour cette protéine.

Réaliser et amplifier une construction génique.

Transférer la construction génique (introduction de l'ADN étranger dans une cellule embryonnaire de la plante à modifier).

Sélectionner les cellules exprimant le gène ajouté.

Le maïs transgénique Bt a été rendu résistant à une larve d'insecte par l'insertion dans son génome d'un gène bactérien codant pour une protéine toxique pour la larve en question : la plante assure ainsi sa propre défense sans qu'il y ait besoin d'ajouter des insecticides.

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