Hormones et procréation

Jeanne SOUFFLET 2J

Thème 3 

Chapitre 3 : Hormones et procréation

Molécules de synthèse et IVG médicamenteuses, un contragestif chimique : le RU 486

Ressource M :

        Dans ce document, on peut voir :

• S’il n’y a pas d’injection d’oestradiol ni de progestérone, la paroi utérine ne change pas
• S’il y a une injection d’oestradiol mais pas de progestérone, la muqueuse utérine ne se dentéllise pas
• S’il y a une injection d’oestradiol et de progestérone, l’endomètre se développe pour accueillir le futur embryon
• Avec les deux injections et une prise orale de 5 mg.kg-1 de RU486, l’endomètre se développe moins
• En augmentant la dose de RU 486, l’endomètre ne se développe quasiment pas

On peut en conclure que le mifépristone ou RU486, influence le développement de l’endomètre durant la phase d’ovulation.

Ressource H :

        Dans ce document, on remarque que la radioactivité moyenne par cellule est différente selon les injections pratiquées.

En effet, on remarque qu’après une injection de progestérone marquée au 3H sans RU486, la radioactivité est élevée tandis qu’après l’injection de progestérone marquée au 3H avec du RU486, la radioactivité est beaucoup plus faible.

Le RU486 marqué au 3H est quant à lui très radioactif.

On peut en déduire d’après nos connaissances que le RU486 influe sur le développement de la progestérone qui permet à l’endomètre de se développer pour accueillir le futur embryon.

Ressource N :

        Ce document nous explique le processus d’administration de la mifépristone. On remarque que le médicament se prend en une dose puis il est suivi par la prise d’un autre médicament substitue de la prostaglandine en une prise aussi pour permettre l’expulsion de l’œuf.

On peut en conclure que le RU486 permet d’éviter le développement de l’endomètre afin que l’œuf ne puisse pas s’accrocher sur la paroi utérine et ainsi éviter la nidation et le développement de celui-ci.

                                [pic 1][pic 2][pic 3]

Progestérone C21H30O2                                RU486 (Mifépristone) C29H35NO2        

On constate que la molécule de RU486 possède deux atomes d’oxygène (en rouge) comme la progestérone ainsi qu’un atome d’azote (N) en bleu. La structure de la molécule de RU486 est en partie similaire à celle de la progestérone (zone entourée en bleu) avec cependant des différences sur le positionnement des atomes d’oxygène. On pourrait donc dire que les molécules possèdent des ressemblances ce qui pourrait permettre au RU486 de se fixer sur la progestérone.

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