DM TOUSSAINT

Devoir Maison de SVT[pic 1]

A partir de l’étude de documents et de mes connaissances,  nous expliquerons les différents processus entraînant la disparition des reliefs au niveau des chaînes de montagnes et évoquerons leurs conséquences en terme de recyclage de la matière minérale. 

Une chaîne de montagnes est un relief d'altitude rassemblant plusieurs montagnes, sommets, pics, monts et autres aiguilles, né soit de la collision de deux plaques continentales, soit de la subduction d’une plaque océanique sous une plaque océanique ou continentale. Au niveau du domaine continental, on distingue les monts jeunes de -40 à -30 millions d'années aux reliefs élevés, en opposition les monts anciens de -360 à -250 millions d’années ayant des reliefs peu élevés. (doc.1a) Cette distinction est visible plus amplement quand on compare la composition des roches des 2 reliefs : dans les chaînes récente, on aperçoit que les roches sédimentaires sont importantes, les roches formés en profondeur commencent à affleurer et la racine crustale est profonde , alors que dans les chaînes anciennes, les roches sédimentaires sont érodées, les roches formés en profondeur (granite et gneiss) affleurent t la racine crustale est quasi inexistante (doc.1b). Les chaînes de montagnes se transforment au cours du temps, elles apparaissent, s’élèvent puis finissent par disparaître. Les différents processus entraînant la disparition des reliefs au niveau des chaînes de montagnes et leurs conséquences en terme de recyclage de la matière minérale.          

        Tout d’abord, sous l’action de diverses facteurs, les roches en surface sont altérées et érodées.Les facteurs d'érosion sont : le climat, le relief, la physique (dureté) et la chimie (solubilité par ex.) de la roche, l'absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux, l'histoire tectonique (fracturation par exemple), l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation).L'érosion agit à différents rythmes et peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser des montagnes, creuser des vallées, faire reculer des falaises. L’érosion est un ensemble des phénomènes qui altèrent, enlèvent les débris et particules issus de l’altération et modifient ainsi le relief. Ainsi l’érosion d’une chaîne de montagnes s’accompagne d’une remontée vers la surface des roches profondes qui, ainsi, se refroidissent et affleurent. (doc.1b). Il y a plusieurs types d’érosions : l’érosion chimique, qui est la dissolution, en particulier des calcaires par la pluie plus ou moins acide, on parle alors de karst (le karst est une région où se produit une importante corrosion du calcaire). Son fonctionnement est celui-ci, l'eau, chargée en acides organiques et en dioxyde de carbone, s'infiltre par les fissures et modèle les roches. Elle libère les éléments chimiques de la roche sous forme d'ions dissous dans l'eau. L'altération chimique modifie les minéraux des roches : hydratation, oxydation, oxydo-réduction, hydrolyse. L'hydrolyse est le processus de rupture des liaisons chimiques des minéraux. Elle donne naissance à des oxydes tels que des argiles et finit par former un sol. Mais il y a aussi l’érosion mécanique qui est la désagrégation mécanique se produit sous l'action d'une force physique qui arrache des morceaux de roche plus ou moins volumineux. Le ruissellement est le type d'érosion mécanique le plus fréquent sur terre. Il peut être concentré (torrents, oueds) ou diffus (films d'eau issus de la fonte des neiges, érosion littorale). L’érosion entraîne alors un déplacement des roches, les particules sont transportés en suspension et les ions en solution, pour les éléments de taille importante, le transport s’effectue en roulant ou en glissant au fond de l’eau : lors des crues, c’est la pression exercée par le courant qui fait rouler les blocs. (doc 2a) Les éléments mis en suspension ou en solution par l’altération des roches continentales rejoignent alors un bassin océanique. Chaque année, les cours d’eau transportent des continents aux océans, une masse de sédiments de 18 milliards de tonnes (doc. 2b). 

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