Avantages et inconvénients des prothèses

Avantages et incovénients des prothèses :

Les polémiques suscitées par les prothèses reposent surtout sur les avantages et les incovénients que celles-ci peuvent procurer.

Tout d'abord, interessons nous aux avantages...

- Les prothèses pèsent environ quatre kilos de moins que les jambes naturelles. Cette économie d'énergie est considérée par beaucoup comme un avantage déterminant pour la course.

- Les prothèses empêchent aussi toutes possibilités de blessures aux jambes (tendinite, entorse, déchirure...) qui contrarient la pratique du sport à un grand nombre d'athlètes.

- Les coureurs munient de prothèses ne connaissent pas la difficulté des fins de course, car ils ne produisent pas d'acide lactique.

Sur un 100m, la différence ne se fait pas ressentir mais dès lors qu'une épreuve dépasse les 10 secondes, la formation d'acide lactique dans la jambe devient alors un véritable inconvénient pour les coureurs valides : les invalides sont de ce fait largement avantagés sur des épreuves comme le 200m.

- Les prothèses ont des propriétés élastiques qui ont la capacité de reprendre rapidement leur structure après déformation.

On sait qu'un tendon d'Achille en bon état est capable de restituer entre 30 et 75% de l'énergie mécanique stockée par simple retour élastique. Cette proportion grimperait à 80% pour les meilleures prothèses.

Nous pouvons ensuite citer les inconvénients :

- La "raideur" de la prothèse :

Chez un coureur valide, la raideur de la cheville est modéré par l'activité du triceps sural, ce qui permet de l'adapter aux besoins. Ainsi, lors de la course, la cheville connait un cycle de déroulement du pied au cours duquel elle passe successivement par des valeurs faibles et élevées.Chez le coureur handicapé, la raideur de la prothèse est constante. Certes, les fibres de carbone offrent la possibilité de réglage manuel mais il n'est pas possible de modifier ce paramètre au cours de la course.

- Le raccordement du corps à la prothèse présente aussi un inconvénient : en effet une zone de contact appelé "socket" reste fragile et bouge légèrement lors de la course. Ainsi, la socket absorbe une partie de l'énergie produite par les fessiers ; la restitution d'énergie lors de la course n'est donc pas maximum.

- Le coureur doit faire face à un problème d'équilibre au départ :

En effet le coureur, sur ces prothèses, doit se redresser dès le début pour ne pas tomber : ses jambes le poussent alors vers l'avant mais aussi vers le haut, il accélère donc beaucoup moins rapidement.

De plus, cette notion d'équilibre pose aussi un problème dans les virages : l'inertie au sol d'un coureur handicapé étant plus faible que celle d'un coureur valide.

- Un coureur munit de prothèses n'a pas la sensation du sol par manque de

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