Le Clonage

Le clonage

1. Technique

Un ovule est prélevé sur une femme. Son contenu génétique situé dans le noyau est enlevé. Une cellule somatique (non sexuelle comme une cellule de peau par exemple) est prélevé sur un homme ou une femme. L'ADN de cette cellule somatique est extrait et implanté dans l'ovule vide de la donneuse. L’œuf ainsi reconstruit contient maintenant le matériel génétique du donneur. Grâce à des chocs électriques et un certain cocktail chimique, l’œuf commence alors sa division et son développement. L’œuf poursuit son développement jusqu'au stade de plus de 100 cellules. La couche externe va former le placenta, la partie interne (futur embryon) contient les cellules souches. Soit les cellules souches sont prélevées à ce stade et mise en culture dans un milieu pour évoluer vers telle ou telle cellule différenciée (cellule cardiaque, cellule musculaire,…). Par la suite, elles pourraient être transplantées chez le malade donneur qui en a besoin. Cette technique est encore au stade expérimentale. Ou l'embryon est implanté dans l'utérus d'une femme receveuse. Il pourra alors se développer jusqu'au stade de fœtus. Le bébé qui en résultera sera la copie génétique du donneur de la cellule somatique.

2. Les limites en France

Le clonage a un très fort taux d'échec. Si l'on transpose les chiffres issus de l'expérience faite sur les animaux à l'homme, il faudrait disposer de mille ovules et cent femmes porteuses.

Les scientifiques se sont aussi aperçu que les animaux présentait des signes de vieillissement prématuré , d'anémie, de malformations ou de défauts génétiques.

C'est pour cela qu'aujourd'hui, il est interdit de pratiquer le clonage sur les hommes.

La France a des lois concernant le clonage :

-Art 214-2 « Le fait de procréer à une intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une personne vivante ou décédée est puni de 30 ans de réclusion criminelle et de 7 500 000 € d'amandes.»

-Art 511-18-1 « Le fait de procréer a la constitution par le clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques est puni de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d'amande. »

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