La Seconde République : origines, natures et limites.
TD : La Seconde République : origines, natures et limites.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mcordier • 22 Septembre 2021 • TD • 455 Mots (2 Pages) • 488 Vues
Morgane CORDIER 1G3
DISSERTATION HISTOIRE
La Seconde République : origines, natures et limites.
La loi du 12 janvier 1816, bannissant tous les Bonaparte du territoire français et les obligeant à céder leurs biens, sera suivi de la loi d'exil du 10 avril 1832. Cependant, Louis Napoléon Bonaparte sera élu au suffrage universel masculin le 4 juin 1848 à l'Assemblée nationale constituante, puis élu président de la République Française le 20 décembre 1848 par le même mode de suffrage.
Née d'une insurrection, en 1830, la monarchie de Juillet disparaît dix-huit ans plus tard dans une autre révolte populaire. Après l’instauration du gouvernement provisoire Guizot, qui préférerait un gouvernement de la « raison », interdit aux opposants de se rassembler en banquets. C’est donc dans un contexte de censure que le peuple s’agite. De plus, le peuple estime qu’il a le droit de gouverner et d’être entendu, et que le gouvernement composé de ses représentants légitimes est fait pour entendre ses problèmes, comme le chômage galopant et les conditions de travail extrêmes, et de les résoudre. Après les soulèvements insurrectionnels de février 1848 puis l’insurrection ouvrière de juin 1848, on organise des élections présidentielles. À la suite de la promulgation, le 4 novembre 1848, de la Constitution de la IIe République, Louis-Napoléon Bonaparte se présente. Ses adversaires sont Louis Eugène Cavaignac (républicain modéré), Alphonse de Lamartine (républicain), Alexandre Ledru-Rollin (républicain avancé), François-Vincent Raspail (socialiste) et Nicolas Changarnier (royaliste légitimiste). Pour la première fois depuis 1792, un régime républicain est instauré. Celui-ci est gouverné par un président fort, car les conservateurs ont pesé de tout leur poids en faveur de l’élection du président au suffrage universel car cette logique plébiscitaire leur permet de légitimer les pouvoirs considérables du président de la République. En effet ce dernier peut par l’intermédiaire de ses ministres qu’il nomme et révoque présenter des projets de loi et assure leur promulgation et leur exécution. Il dispose de la force armée, négocie et ratifie les traités après approbation de l’Assemblée, et peut dissoudre les conseils généraux, cantonaux et municipaux sur avis du Conseil d’État.
En quoi le fonctionnement de la seconde République, et en particulier de ses institutions républicaines, mèneront-elles à une toute puissance du président, qui deviendra prince-président puis empereur ? En d’autres termes, cette Républiques aux origines révolutionnaire considère-t-elle des limites ?
Nous verrons en quoi les origines de cette République tient ses racines dans les insurgences réprimées et un socialisme modéré trop sûr de prendre le pouvoir, puis mettrons en évidence la nature de ce pouvoir encore nouveau, et enfin nous en esquisseront les limites, politique mais aussi de répartitions, condensation et barrières du pouvoir mis en place entre autre.
...