Diverses applications de code QR
Étude de cas : Diverses applications de code QR. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Octobre 2013 • Étude de cas • 1 147 Mots (5 Pages) • 663 Vues
1. Mise en contexte
Depuis quelques années, difficile de ne pas avoir remarqué ces étonnants pictogrammes, formés à l’origine de petits carrés noirs et blancs, et désormais colorés, qui fleurissent sur toute sorte de support (magazine, abris-bus, billet SNCF, etc.). Il s’agit d’un code-barres de dernière génération : un code bidimensionnel ou code 2D. Contrairement aux codes-barres classiques, ils s’adressent aux consommateurs et ne servent plus uniquement à la logistique.
1.1. Historique
Le principe du code-barres a été développé au milieu des années 30, mais ce n’est qu’au début des années 60 que la première application en a été faite, afin d’identifier les wagons de chemin de fer.
À partir de 1970, les codes-barres sont adoptés dans la grande distribution aux États-Unis, puis en Europe.
Quelques années plus tard, apparaissent les premiers codes bidimensionnels capables de contenir un plus grand nombre de données : le Datamatrix (1989) aux Etats-Unis et le QR Code (1994) au Japon.
C’est la société japonaise Denso Wave qui va mettre au point les codes 2D tels que nous les connaissons aujourd’hui. En effet, après avoir créé le QR code (Quick Response Code) pour le suivi de ses pièces automobiles dans les usines Toyota, elle le détourne de son utilisation industrielle pour l'adapter au grand public. Sa licence devient libre et sa lecture possible avec la caméra d’un téléphone mobile. La population japonaise se l’approprie rapidement et les QR codes font aujourd’hui partie de son quotidien.
Les codes 2D se sont ensuite développés dans le monde entier avec plus ou moins de difficultés.
1.2. Les codes bidimensionnels
Le code 2D est une évolution du code-barres classique, il n’est plus lu par un laser mais par une caméra. En effet, un téléphone équipé d’une caméra ou un ordinateur équipé d’une webcam, pourront lire ces codes via une application adaptée. Cet ensemble fait ensuite le relais via internet vers le contenu ou l’action prévue (site web, texte, images, envoi de sms, etc.) qui s'affiche alors sur l'écran. Pour les entreprises, ce pictogramme se présente comme un outil marketing qui permet de lier un produit physique à son environnement « virtuel ».
Le flashcode est un format propriétaire, une exception française qui n’existe nulle part ailleurs.
2. Problématique
Après un démarrage un peu poussif, les codes 2D ont évolué de manière fulgurante ces 2 dernières années. On peut donc se demander quelles sont les raisons de cette difficulté de démocratisation ? En quoi constituent-ils, maintenant, une révolution dans nos usages ? Et sont-ils un simple effet de mode ou bien une réelle opportunité pour les entreprises, les administrations et les particuliers ?
3. Le marché des codes bidimensionnels
3.1. Un marché en pleine expansion
Depuis ces 5 dernières années, le marché de l’internet mobile est en pleine expansion. Aujourd’hui, près de 26 millions de français possèdent un smartphone, soit 56% de la population de 11 ans et plus.
40%, c’est le nombre de français qui se connecte à internet depuis leurs smartphones, tablettes et autres micro-ordinateurs. Les utilisateurs sont donc désormais habitués à utiliser des applications mobiles pour simplifier leur quotidien. Des conditions propices au développement des codes 2D pour faciliter et dynamiser l’accès aux informations.
En France, la véritable lancée des codes 2D s’est faite en 2011, avec une croissance de 96% par rapport à l’année précédente. Le nombre d’utilisateurs européens de smartphones scannant des QR codes atteint aujourd’hui environs 17 millions de personnes par mois soit 14,1% de la base des personnes équipées de ce type de téléphone. En France, on recense près de 3 millions d’utilisateurs par mois en moyenne.
3.2. Limites et menaces
Malgré toutes ces opportunités, le code 2D rencontre
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