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ADM4001

Étude de cas : ADM4001. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 895 Mots (8 Pages)  •  984 Vues

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Le conflit israélo-palestinien

1. Dans la première partie, il s’agit de renseigner le lecteur sur les éléments de base nécessaires à la compréhension du sujet.

La notion de territoire est quelque chose qui, par définition, est très important pour une nation. Lorsque deux peuples diamétralement opposés culturellement occupent le même territoire, cela peut être une source de conflits. C’est en effet ce qui se produit depuis presque cent ans pour le conflit israélo-palestinien. Cette région du Moyen-Orient a subi de multiples changements au cours de son histoire.

Le mouvement sioniste, c’est-à-dire le mouvement qui réclame la création d’un État pour le peuple juif, s’amorce à la fin du 19e siècle. C’est à la chute de l’Empire ottoman, après la Première Guerre mondiale, que la Grande-Bretagne, qui est maitre de la région, commence à être en faveur de la création d’une terre d’accueil pour les juifs persécutés en Palestine. C’est en 1947 que l’ONU, par un vote, crée un partage de la Palestine pour les deux peuples. Seuls les Israéliens sont en faveur de ce plan.

Israël déclare son indépendance l’année suivante provoquant une riposte des pays voisins, l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Transjordanie et l’Irak. Le résultat de cette première guerre entre les deux peuples est un gain de territoire pour Israël.

Une deuxième guerre finit par éclater inévitablement en 1956. C’est la nationalisation du canal de Suez par l’Égypte qui met le feu aux poudres. En effet, c’est un territoire qu’Israël convoitait. Ce conflit donne permet à l’ONU de mettre en place la première opération de maintient de la paix de son histoire.

En 1964, une troisième guerre israélo-arabe éclate, la guerre des Six Jours. Israël envahit la Cisjordanie, la Bande de Gaza, Jérusalem-Est, le plateau syrien du Golan et le Sinaï. Trois ans plus tard, la résolution 242 de l’ONU force Israël à se retirer des territoires nouvellement conquis en échange de la sécurité de son territoire.

En 1969, Yasser Arafat devient le leader de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Cette organisation, fondée en 1964, a pour but de lutter de libérer contre l’envahisseur israélien en Palestine.

En 1972, 11 athlètes israéliens sont assassinés par des terroristes palestiniens lors jeux olympiques de Munich.

Le conflit n’en demeure pas là. Une quatrième guerre éclate en octobre 1973 lorsque les armées syriennes, égyptiennes et jordaniennes tentent de reprendre les territoires perdus précédemment, ceux du Golan et du Sinaï. Leur tentative se conclut une fois de plus par un échec et une victoire des Israéliens. Un nouveau conflit, une nouvelle résolution de l’ONU afin de permettre un cessez-le-feu grâce à la résolution 338.

La désormais célèbre prise d’otage du vol d’Air France 139 en provenance de Tel-Aviv en 1976 est un autre événement marquant de ce conflit. Cette prise d’otage fut perpétrée par 4 terroristes de l’OLP et deux Allemands. L’opération de libération des otages a été réalisée avec succès par l’Armée israélienne.

La première Intifada (guerre des pierres) est déclenchée en 1987 afin de lutter contre l'occupation israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ce conflit prendra fin avec la signature du traité d'Oslo à Washington en septembre. Les deux leaders des nations en conflit ont apposé leur signature sur le document, soit Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Lors de cette négociation, un pas important est franchi dans les relations entre les deux peuples. En effet, l'OLP reconnaît « le droit à l'État d'Israël d'exister en paix et sécurité » et le Gouvernement israélien reconnaît « l'OLP comme le représentant du peuple palestinien ».

Nous assistons en 2001 aux balbutiements de la deuxième guerre des pierres. Les tensions sont ravivées en raison du projet de construction d’un mur dans la bande de Gaza par Israël.

Depuis ce temps, les tirs de roquettes périodiques sont effectués par les Palestiniens, suivis de ripostes par les Israéliens. Les Israéliens ont envahi la bande de Gaza à quelques reprises, avant de se retirer suite à un accord de cessez-le-feu. Il y a eu quelques enlèvements de la part des terroristes causant des escalades de la violence du conflit.

Chaque fois que le conflit semble s’apaiser et tendre vers la paix, il y a un événement qui vient tout bousiller. Le cercle vicieux de la violence prend de l’ampleur. Chaque partie dans le conflit croyant que l’autre est la cause de la reprise des hostilités. De plus, un conflit qui s’étire sur plusieurs générations devient de plus en plus difficile à enrayer. La haine entre les peuples devient viscérale. Chaque État revendique le territoire et affirme que les terres lui appartiennent. Le règlement de ce conflit ne sera pas chose facile.

La troisième intifada pourrait bien débuter en ce moment selon les propos les responsables du Hamas.

L’approche réaliste :

L’une des caractéristiques principales de l’approche réaliste est la tendance des collectivités humaines à accumuler une puissance telle qu’elles finissent par succomber à leurs rivaux. Israël n’est pas tombé sous le joug de ses ennemis encore, mais la nation a accumulé une puissance assez grande pour inspirer la crainte chez les pays voisins. C’est ce qui est à l’origine du conflit. Lors de la création d’Israël, les juifs étaient bien conscients qu’ils devaient démontrer une puissance militaire solide afin de dissuader les États voisins de contester son indépendance.

D’un autre côté, le conflit était presque inévitable. Parce que si deux États désirent la même chose, ils deviennent automatiquement des ennemis. C’est la notion d’anarchie. Dans le conflit qui nous intéresse, plusieurs nations désirent mettre la main sur le territoire du Sinaï et Golan. On ne peut donc réalistement s’attendre à une paix durable dans la région. L’Organisation des Nations Unies a tenté à plusieurs reprises, sans grand succès, de mettre en place des accords afin de maintenir la paix dans la région. Ces échecs répétés et la situation de guerre permanente sont causés par le fait qu’il n’y a pas de pouvoir supérieur commun pour les tenir en respect. L’ONU n’a, dans les faits, aucun pouvoir pour contraindre les belligérants à respecter ce qu’ils ont signé comme accords.

L’intérêt national va toujours l’emporter, peu importe les efforts mis par l’ONU

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