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Le diabete, une maladie génétique?

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Par   •  19 Septembre 2015  •  Dissertation  •  2 464 Mots (10 Pages)  •  2 575 Vues

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   Hugonnard Mélanie                                                                                        21/05/2015

Besson Manon

Benhammou David

Bello Nicolas

 TD DÉBATS GÉNÉTIQUE

Le diabète est-il une maladie Génétique ?

cellules beta produisent insuline pour réguler le taux de glucose

Introduction

Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang appelée  hyperglycémie. Cette hyperglycémie est provoquée par une carence ou une mauvaise gestion de l’insuline, hormone de régulation du glucose dans l’organisme.

Cette maladie est caractérisée par sa capacité à être exprimée ou non chez des individus héritant de la mutation. En effet, il existe des “porteurs sains” ayant reçu le ou les gènes dysfonctionnels et n’exprimant pas la maladie.

Dans un premier temps, nous détaillerons les différents types de diabètes en s’intéressant à l’aspect génétique, puis nous décrirons l’impact que l’environnement peut avoir sur la maladie.

I - Le diabète, une maladie génétique

Une maladie génétique est une maladie due a des mutations qui ont eu lieu sur le génome, plus précisément sur la partie codante du gène, entraînant ainsi une modification de la protéine et donc un mauvais fonctionnement de l’organisme. De plus, comme la maladie concerne les gènes elle est transmise de génération en génération, on dit alors de la maladie qu’elle est héréditaire.

    a) Différents types de diabète

Il existe deux principaux types de diabètes, le diabète de type 1 (10% des cas de diabète en France et dans le monde ) et le diabète de type 2 (80 à 90% des diabétiques).

Cependant deux autre types de diabètes peuvent s’exprimer : le diabète gestationnel et le diabète de type MODY. Leur spécificité et leur rareté nous conduirons à ne parler que du diabète de type 1 et 2.

Le diabète de type 1 (ou DID, Diabète Insulino Dépendant) est une maladie auto-immune. En effet, le système immunitaire se met à reconnaître des cellules saines comme s’il s’agissait d’agents infectieux à éliminer.

Dans ce cas, les cellules bêta du pancréas, siège de la production d’insuline, sont attaquées par les lymphocytes T du système immunitaire. Il en résulte une carence en insuline et par conséquent un taux de glucose dans le sang supérieur à la normale, définition d’une hyperglycémie. La réaction auto-immune est liée à l’association de facteurs environnementaux et de gènes ayant une prédisposition génétique à la maladie.

La moitié des cas se déclare avant l’âge de 20 ans. Les personnes atteintes devront alors s’injecter de l’insuline toute leur vie.

En ce qui concerne le diabète de type 2 (ou DNID, Diabète Non Insulino Dépendant), la maladie s’exprime de manière plus spécifique et se développe plus progressivement.

Le pancréas va continuer à secréter de l’insuline mais l’organisme devient résistant à cette hormone polypeptidique. Ainsi, le pancréas va produire davantage d’insuline puis s’épuiser jusqu’à la destruction de certaines cellules. Cette destruction entraîne une production d’insuline insuffisante et conduit à une élévation du taux de glucose dans le sang et donc à une hyperglycémie.

Cette hyperglycémie est chronique car c’est une maladie que la médecine n’arrive pas à guérir entièrement et beaucoup de ces symptômes ne sont pas  visibles.

Ce diabète se manifeste généralement après 40-50 ans.

    b)  Influence génétique 

Des observations ont montré qu’il y a souvent des diabétiques dans la même famille, signe d’une prédisposition génétique.

En effet, si l’un des deux parents est diabétique de type 2, le risque que l’enfant soit lui aussi diabétique est de 30%. Chez les diabétiques de type 1, le risque est de 5%.

La génétique joue un rôle dans le cas de ces deux diabètes mais dans le cas du diabète de type 2 l’importance génétique est plus prononcée que pour le diabète de type 1.

Cependant, si les deux parents sont diabétiques, le risque pour la descendance est environ multipliée par deux pour les deux types de diabète (30% pour le type 1 et 70% pour le type2). Concernant le cas particulier des jumeaux monozygotes, il s’agit de deux embryons issus de la même cellule-oeuf et génétiquement identique. On observe 90 à 100% de risque d’être diabétique dans le cas du diabète de type 2 et 50% de risque dans le cas du diabète de type 1.

Dans le cas du diabète de type 1 :

Le complexe HLA est impliqué dans ce type de diabète. Il s’agit d’un ensemble de 6 gènes situés sur le chromosome 6 et codant pour des protéines se fixant à la surface des cellules.

Ces protéines sont impliquées dans la reconnaissance cellulaire du système immunitaire et peuvent être produites par les îlots de Langerhans synthétisant de l’insuline.

Si une anomalie apparaît sur ces protéines, elles peuvent être reconnues comme infectieuses et la cellule entière est détruite. En conséquence, la production d’insuline est amoindrie.

En ce qui concerne le diabète de type 2 :

Cette maladie est souvent associée au sur-poids mais elle a aussi des origines héréditaires souvent méconnues. Ainsi le fait d'avoir un ou des parents diabétiques augmente le risque de développement de cette maladie.

Cependant, le fait de posséder un parent diabétique de type 2 n’implique pas forcément le développement de la maladie chez l’enfant. Il s’agit donc d’une prédisposition génétique puisque qu’un enfant recevant le gène muté ne devient pas obligatoirement malade, il est alors “porteur sain”.

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