Le terme " mobilité "
Lettre type : Le terme " mobilité ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julie.mr • 5 Mars 2014 • Lettre type • 952 Mots (4 Pages) • 3 703 Vues
Le terme de “mobilité” évoque l’idée de parcours et il peut s’appliquer aux changements d’activité professionnelle d’une personne (mobilité professionnelle) ou à des changements de résidence (mobilité géographiques), mais son acception la plus intéressante, pour le sociologue, concerne les parcours d’un individu ou d’une génération dans l’espace social - ce qu’on désigne par l’expression “mobilité sociale”. Celle ci est en effet, en principe, une des valeurs fondatrices des sociétés démocratiques, prônant l’égalité des droits et des chances de chacun.
Tandis que le terme de “structure socioprofessionnelle” désigne la façon dont les individus sont définies selon leur profession.
En quoi l’évolution de la structure socioprofessionnelle influence-t-elle la mobilité sociale?
Dans un premier temps nous verrons l’influence importante de la structure socioprofessionnelle sur la mobilité sociale puis dans une deuxième partie nous verrons que cela n’explique pas toute la mobilité.
La structure socioprofessionnelle a un intérêt pour les sociologue. L’INSEE s’est, depuis longtemps, intéressé à la manière de traduire la réalité de la structure sociale française à travers une grille de classement, la grille des PCS (profession et catégories socio professionnelles (document 1)) est née dans les années 1950 et a fait depuis l’objet de nombreuses mises à jour. Depuis 1982, elle distingue huit catégories principales, six catégories actives et deux inactives. Les critères de classement sont multiples et ont pour ambition de regrouper la population en catégories socialement homogènes : sont ainsi pris en compte le statut professionnel (salarié ou indépendant), le secteur d’activité, la taille de l’entreprise , le niveau de qualification, la place dans la hiérarchie professionnelle, la nature de l’employeur (privé ou public).
Les structures socioprofessionnelles sont en constante mutation, tout comme les métiers. Les besoins ne sont pas les mêmes selon les époques, les envies non plus, ce qui engendre un changement de la structure socioprofessionnelle au fil du temps. Par exemple, en 1982, sur 100 actifs il y avait 14 cadres, tandis qu’il en est prévu 21 en 2015 et au contraire, en 1982, sur 100 actifs il y avait 10, il n’en restera plus que 4 sur 100 en 2015 (document 1). La modification de la structure socio professionnelle se distingue aussi par la tertiarisation de l’économie (document 2) et le comportement de la société. C’est à dire, par exemple, que la population fait plus couramment ses courses dans un supermarché, de nos jours, tandis qu’à une autre époque, elle allait plus facilement chez des petits commerçants (épiceries…), ce qui ne requière pas les mêmes diplômes, ni les mêmes compétences et de ce fait les catégories socio professionnelles changent. Ceci n’explique pas toute la mibilité sociale, il y a d’autres arguments à prendre en compte.
Évidement, l’évolution de la structure socioprofessionelle est un déterminant de la mobilité sociale. L’intensité des parcours de mobilité s’explique, pour la plus grande partie, par l’évolution des structures économiques: le recul des emplois agricoles lié à l’accroissement
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