Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales Pierre-Jean Simon

Introduction :

Le texte étudié aujourd'hui est le chapitre III « Le cadre théorique général de référence : différenciation et hiérarchisation sociales », tiré du livre « Pour une sociologie des relations interethniques et des minorités » parut en 2006 et écrit par Pierre-Jean Simon. Un docteur en lettres et sciences humaines, qui enseignait la sociologie à l'université de Haute-Bretagne, Rennes II en 1991.

Ce texte a pour thématique les rapports sociaux et la hiérarchisation interethniques. Le texte souligne entre autre l'ordre et les inégalités sociales préétablies par l'homme. Pierre-Jean Simon aborde notamment le « naturalistes social » en vue de démentir le fait qu'un groupe social est inférieur de part nature.

La question posée par l'auteur est : Quels sont les déterminismes sociaux qui crées des inégalités entre les différents groupes sociaux, au sein de chaque société ?

L'auteur pose cette question dans le but de faire prendre conscience à ces lecteurs que bien que l'existence des déterminismes sociaux soit un fait avéré ce n'est en rien une fatalité. P.J Simon nous amène de par ce fait à prendre conscience de la place de chacun dans la société et la façon dont nous pouvons faire évoluer les inégalités afin de les supprimer.

Les notions d'inégalités sont très nettement définies et correspondent parfaitement que ce entre le CM et le texte de P.J Simon. Ce dernier reprend, entre autres, les passages essentiels du CM l'on n'y retrouve bien les quatre modes de classement social (l'âge, le sexe, l'origine (ethnique, raciale, national et religieuse) et la place de l'individu dans le rapport de production)

Logique argumentative :

Pierre-Jean Simon commence son argumentation, en mettant en lumière les inégalités sociales présentes au sein de toutes les sociétés, en s'appuyant notamment sur l'accès « aux richesses, au pouvoir, au savoir, au prestige » L'auteur poursuit en expliquant que les déterminismes sociaux ne doivent pas être liés à la « pensée naturaliste social » mais qu'il s'agit bien d'inégalités créées avant tout par l'homme, puisque ces inégalités sont différentes dans chaque société et qu'elles évoluent avec le temps.

Le naturalisme nous laisse ainsi à penser que l'ordre social est établi ne peut en aucun cas être contesté. Qu'il est d'un ordre suprasocial (divin), infrasocial (biologique) ou métasocial (les lois de la nature). L'autreur argumente contre cette théorie en expliquant que le naturalisme aller contre toutes pensées sociales quelle qu’elle soit étant donné que cette dernière ne peut en aucun cas expliquer les inégalités sociales.

L'auteur termine en procédant à un classement des quatre modes de classements sociaux l'âge, le sexe, l'origine (racial, ethnique, national ou religieuse) et la place de l'individu dans la société en d'autres termes sa situation vis-à-vis de la société dans le mécanisme de production de la société (cadre, ouvrier, employé, chômeur...etc). L'auteur démontre ainsi que toutes les sociétés sont

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