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La révolution sociologique

Fiche : La révolution sociologique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2019  •  Fiche  •  11 825 Mots (48 Pages)  •  501 Vues

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Introduction

La révolution sociologique:

On ne mesurait pas, il y a peu de temps, la rupture qu’à entrainé le sociologie dans la connaissance du comportement humain. Ce type de savoir critique, conspirationniste tant à dominer la sphère publique.

Quelle type de révolution introduit la socio et quel type de savoir elle propose?

La socio est frappée de 2 paradoxes:

C’est une discipline que tout le monde invoque dans le langage courant et personne ne semble savoir ce qu’est la sociologie.

1° paradoxe de BOURDIEU c’est à la fois ésotérique (fermé sur lui même), maitrisé par peu de personne et c’est aussi une règle qui n’est pas acceptée mécaniquement. La socio est une science qui s’intéresse à proprement parlé au social et s’intéresser au social c’est rompre avec 3 types d’explications. Le social est ce qui est irréductible, autonome par rapport à 3 disciplines:

  • psychologie: on ne peut pas réduire un individu à sa psychologie comme si il existait des humeurs, des tempéraments, propres à chaque individus. (ex: il est psychopathe,…). La naissance de la socio est le début de la fin de la philo.
  • la philosophie: Les questions que se posent les sociologues sont différentes des philosophes. La philo mène un projet normatif, Alors que la socio cherche la réalité des choses.
  • la biologie: Forme de réaction sociale, de spontanéité, des individus agissant souvent par pulsions. Il existe cette tentation dans l’explication des phénomènes sociaux de ramener le comportement humain à un corps qui réagit à des stimuli nerveux.

        Gabriel TARDE est un sociologue ayant la même renommé que DURCKHEIM, c’est aussi un des fondateurs de la sociologie.

TARDE est l’auteur de la loi de l’imitation -> il suffit que quelqu’un fasse quelque chose pour que les autres fassent la même chose. C’est réduire les individus à des êtres biologiques qui réagiraient en fonction de leurs impulsion, de leur nature profonde.

(exemples: - Rendall COLLINS bosse sur la guerre, dans un contexte de guerre, il montre que par exemple un soldat américain à une capacité biologique à maitriser son stress. Les études de l’armée américaine montre que les meilleurs sont ceux qui sont capables de contrôler froidement leurs émotions. Il est prouvé que dans des zones de stress il se produit une énergie émotionnelle qui se mesure par la production d’hormones. (ex: bagarre pour une queue de poisson)

                   - un groupe d’individus peut être guidé par des émotions négatives et par des effets d’entrainement. (supporter de foot, émeutes).

Si on analyse un individus par ses actes, on le stigmatise. Un individu peut péter un câble, on le considèrera alors fou , alors que tous les jours c’est un ’mec normal’.

        Cette triple rupture entraine une définition particulière de comprendre les individus ou l’être humain. La socio doit analyser, comprendre les êtres humains « en tant qu’ils sont déterminés historiquement, relationnellement par des processus biologiques, psychologiques et surtout sociologiques, objectivantes (c’est à dire que les individus ne sont pas déterminés par des forces surnaturelles.). Les individus n’agissent que dans des contextes historiques, il faut donc contextualiser la compréhension des phénomènes sociaux. Il faut situer historiquement et socialement. (corruption).

(ex: L’état n’a pas le même sens au 18eme siècle qu’au 21eme siècle.)

        Relationnellement, les individus sont toujours en contact avec d’autres individus même si ces individus se pensent unique au monde. (ex: avec les réseaux sociaux).

        Objectivable: ces processus à la source des comportements humains doivent être mesurables ce qui implique de disposer de données pouvant donner une image fiable du phénomène. Ces considérations entrainent un certains nombres de conséquences. Faire de la socio implique de produire un raisonnement qui soit robuste et qui implique un certains nombres de contraintes.

La 1° contrainte est de ne pas penser, ne pas émettre d’opinion.

Contraintes: 2 obstacles qui faut surmonter (ou pas):

1° obstacle:

  • Le sens commun= ce qui surgit immédiatement à l’esprit quand on est emmené à expliquer quelque chose, ce qui circulent et qui représentent des représentations collectives.

  • les obstacles à la connaissance de la sociologie, qui relève des biais cognitifs (= tous les obstacles qui s’interposent entre nous et les connaissances, émotions, colère, joie, manque d’information,…), ces biais cognitifs qui détournent la connaissance =sens commun

Pré notion de DURKHEIM -> fondateur de la socio en France.

Ces savoirs qui circulent: opinion publique, rumeurs, réseaux sociaux sont des savoirs concurrents qui se transmettent culturellement et construisent une réalité.

  2 positions qui s’opposent en socio, la plupart des sujets qui circulent ne sont pas sociologique(réseaux sociaux),

  • La position classique: position de rupture avec le sens commun. C’est une condamnation du sens commun/populaire , des idées reçus,…  

BOURDIEU= Toute opération sociologique nécessite une rupture, voir une interdiction car la socio impose une opération particulière/ de construction. Un problème social (pauvreté, chômage,….) n’est pas un problème sociologique.

        Comment je passe d’un problème social évoqué dans la société à un problème sociologique -> il faut construire avec une énigme quelque chose que personne ne voit mais qui est réellement structurant dans le monde social.

(Exemple: la criminalité en Afrique Du Sud, ce qui ressort dans les revues scientifiques c’est que l’Afrique Du Sud est l’un des pays les plus dangereux or on observe qu’effectivement aujourd’hui dans les représentations collectivités, la criminalité est un indicateur de la santé d’une société.) Beaucoup de gens pensent que c’est un pays qui connait un taux de violence très important et lorsque l’on date ces discours: ils correspondent à une époque donnée (exemple en  Afrique Du Sud date de l’arrivée au pouvoir des noirs en 1994). Et depuis il existerait une continuité entre l’affaire de l’apartheid et la violence. Quand on regarde les statistiques du taux de violence montre que sur 1 siècle le taux d’homicide diminue.

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