La femme est-elle enfin l’égale de l’homme ?
Dissertation : La femme est-elle enfin l’égale de l’homme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar VERDYLIZY • 23 Janvier 2021 • Dissertation • 1 146 Mots (5 Pages) • 1 020 Vues
La femme est-elle enfin l’égale de l’homme ?
Dans un premier temps nous évoquerons la vie des femmes dans une autre époque. Puis nous montrerons que malgré que la femme ait gagné de plus en plus de droits, les inégalités continuent à persister
Olympe de Gouges, dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791) citait : « Homme, es-tu capable d’être juste ? c’ est une femme qui t’en fait la question.
« Article premier : La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune ».
Un exemple dans l’histoire montre que cela n’est pas tout à fait exacte. Dès le début du XVI ième siècle , avec le développement de l’imprimerie, on considère que la femme de bonne famille doit être éduquée et instruite mais toujours autrement que les hommes L’instruction des filles reste cependant très inférieure à celle des garçons. Le philosophe des Lumières « Rousseau » préconise une éducation entièrement axée sur le rôle maternel de la femme formée en tant qu’épouse et mère de famille (maîtrise du français , arithmétique, un peu d’histoire et de littérature). En effet, c’est lumineux ! .
Au XVIi siècle, quelques femmes de la haute société comme Madame de Ramboulliet tiennent des salons, Les salons jouent un rôle essentiel dans la diffusion des idées des Lumières, la contestation sociale et politique . Elles affirment leur droit au savoir même dans les matières scientifiques. Mais elles sont critiquées et ridiculisées –
Des métiers neufs s’ouvrent aux femmes dans le tertiaire (bureaux, services...) mais sont peu considérés et peu rémunérés Le métier d’institutrice, plus reconnu, est un moyen d’émancipation . La première femme médecin est reçue en 1875, les premières avocates en 1900.
On constate que La femme de la fin du XIX ième siècle a peu de droits. Jusqu’aux années 1950 ,la condition féminine a peu évolué. Elle n’a pas le droit de travailler sans l’autorisation du mari, elle n’a pas de compte en banque, elle ne peut pas avoir l’autorité parentale. Elle n’a pas le droit de vote Comme le disait le philosophe VOLTAIRE : « Femmes, soyez soumises à vos maris » (1759-1768) !.
En fait, elle n’a pas le droit de grand-chose…
Jusqu’aux années1930, la femme est cantonnée aux tâches ménagères et à l’éducation des enfants. Le mouvement féministe se met alors en place pour obtenir des droits. Louise Weiss a mené dans les années 1930, un combat pour que la femme ne soit plus reconnue comme mineure au regard de la loi.
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Certes, certaines inégalités d’autrefois ont heureusement
Disparu
Durant la seconde guerre mondiale grâce à l’appel de Lucie Aubrac sur les ondes de la BBC les femmes se lancent dans la résistance. Cet engagement leur permet l’obtention du droit de vote en 1944. Mais dans les années cinquante, la femme regagne sa place d’avant-guerre de femme au foyer. L’idée que l’on se fait de la femme dans la société reste celui de l’épouse au foyer, avec « des éponges à la place des ongles », cantonnée aux tâches ménagères et à élever les enfants. Cependant la femme doit maintenant concilier cela avec une vie professionnelle
Dans les années 1960-1970, des actions militantes vont bousculer cette représentation de la femme. Les premiers mouvements féministes apparaissent. Les femmes mariées ont désormais le droit de travailler sans l’autorisation de leur mari, elles peuvent ouvrir un compte en banque à leur nom, Elles peuvent enfin maîtriser leur fécondité grâce à la loi Neuwith (1967) autorisant la pilule contraceptive et au combat de Madame Simone VEIL pour l’IVG : avorter n’est désormais plus un crime.
Dans le droit, les mouvements féminins ont obtenu
les mêmes droits que les hommes (suffragettes) ; le droit de vote
en 1944
le droit au divorce en référence
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